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Nord de la France
L’oïdium maintient la pression

Dans le nord du pays, l’oïdium est particulièrement virulent. Adopter une stratégie adéquate peut aider à le contenir.
Par Hélène de Montaignac Le 08 juillet 2019
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L’oïdium maintient la pression
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rès forte dans le Val de Loire, la pression oïdium demeure principalement sur feuilles, « mais nous avons relevé les premiers symptômes sur grappes fin juin », rapporte François Dal, de la Sicavac. Alertés, de nombreux viticulteurs ont démarré les traitements tôt, entre la fin mai et le 10 juin et au 2 juillet, et la plupart maîtrisent à ce jour la situation. «Attention toutefois aux erreurs de protection », rappelle utilement François Dal. Et d’ajouter : « j’ai vu un domaine dans le Sancerrois dont les vignes comptent une centaine de taches par pied, pour avoir été traitées avec des strobilurines. Il est important de rappeler que les strobilurines ne sont plus homologuées contre l’oïdium, qui a développé une résistance à ces substances ». Dans cette région, les viticulteurs qui n’ont utilisé que du soufre parviennent à contrôler la maladie.

Des tâches précoces

Ce n’est pas aussi vrai en Bourgogne, où la pression oïdium est également virulente. « En 2012, 2013, 2015, le soufre a été le plus efficace. Mais cette année, nous avons eu des taches très tôt, dès 4 à 5 feuilles étalées. Et malgré nos alertes, certains viticulteurs ont adopté une stratégie anti mildiou plutôt qu’anti oïdium », regrette Benoît Bazerolle, de la Chambre d’agriculture de Côte d’Or. Ainsi, ceux qui ont traité au soufre juste avant les pluies ont pâti des lessivages. « Le comptage que nous avons effectué le 1er juin montrait près de 20 % de ces parcelles touchées par de l’oïdium sur grappes».

Précoce également en Alsace, la maladie est apparue mi-mai « alors qu’on l’observe d’habitude à partir du 14 juillet », rapporte Marie-Noëlle Lauer, de la Chambre d’agriculture d’Alsace. Malgré l’intense chaleur de la fin juin, également en Champagne les conditions se sont montrées favorables à son développement. « Le palissage dense crée un microclimat chaud et humide et fait transpirer la vigne. Avec les températures jusqu’à 35°, c’était un climat tropical », s’étonne Marie-Noëlle Lauer. En Bourgogne, le cumul de soufre couplé à la chaleur, a par endroits provoqué des brûlures sur feuilles. « Dans ce cas, c’est la double peine », déplore Benoît Bazerolle.

 

 

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