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Les promesses d'une détection précoce de l’oïdium
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Vignoble de Cognac
Les promesses d'une détection précoce de l’oïdium

Développée par Bayer, la méthode qPCR promet de repérer avec précision le développement du champignon, afin de retarder les traitements. Voire les réduire.
Par Alexandre Abellan Le 31 juillet 2017
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Les promesses d'une détection précoce de l’oïdium
«

 Il y a des choses à faire contre l’oïdium en Charente ! » martèle Sylvie Liaigre, du service agronomique du distributeur Ocealia, ce 25 juillet lors d’une matinée technique à Segonzac. « On a toujours peur de l’oïdium. On ne sait pas trop quand il y a une contamination, et quand on la voit, il est déjà trop tard » résume-t-elle. Pour raisonner, et espérer réduire, les traitements contre cette maladie cryptogamique, la technicienne croit beaucoup en la méthode de détection moléculaire* développé par Bayer.

Mettant à profit une mesure quantitative d’ADN (qPCR), cet outil permet de mesurer finement la présence du champignon Erysiphe necator, à partir du prélèvement de 30 feuilles sur une parcelle. Mise en place sur deux sites charentais (Jonzac et Mons), cette technologie a donné des résultats mitigés cette campagne. Malgré la faible pression et la faible sensibilité de l’ugni blanc, la technicienne reste convaincue de la pertinence de cet outil.

Doses et biocontrôles

« L’objectif est de ne déclencher le traitement qu’au moment optimal, ce qui permet de retarder les interventions » explique Sylvie Liaigre. « Connaître le niveau de contamination donnera également la possibilité de réduire les doses et intégrer des produits de biocontrôle » imagine-t-elle déjà. En attendant, la conseille prêche pour la mise en place de témoins non traités. « Il faut connaître sa pression sanitaire réelle. Vous seriez surpris » promet-elle à ses auditeurs.

 

* : Précédemment, les tests étaient plus artisanaux, qu’il s’agisse de morceaux de scotch posés sur les feuilles et observés au microscope, ou de vision à la loupe binoculaire des feuilles pour observer la présence de conidies. Plus technologique, la solution de Bayer est plus chère, avec un coût de 1 000 euros la série d’analyses.

Tags : Oïdium Cognac
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