menu burger
Lire la vigne en epaper Magazine
Accueil / Commerce/Gestion / Chute des investissements chinois dans le vignoble bordelais
Chute des investissements chinois dans le vignoble bordelais
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin

En chiffres
Chute des investissements chinois dans le vignoble bordelais

Retour en infographie sur les acquisitions par des investisseurs de Chine de châteaux de Bordeaux, retombées à un faible niveau après s’être succédées à un rythme effréné.
Par Alexandre Abellan Le 20 juin 2019
Lire plus tard
Partage tweeter facebook linkedin
Chute des investissements chinois dans le vignoble bordelais
C

’est un signe qui ne trompe pas : les achats de châteaux chinois ne font plus la une à Bordeaux. « On est passé de 20 à 5 transactions par an » résume Charles Traonouëz, associé du cabinet bordelais de conseil en fusions acquisitions Medicis Partners. Qui vient de publier une étude comptabilisant 153 acquisitions d’investisseurs chinois (incluant Hong-Kong, Macao et Taïwan) depuis 1984 (d’après les ventes réalisées par le cabinet, le suivi des articles de presse et l’ouvrage de référence Le Vin, le rouge, la Chine de Laurence Lemaire). Faisant état d’un pic de 35 achats recensés pendant l’année 2013, ces investissements ont chuté depuis, en parallèle de la normalisation des importations chinoises de vin, qui ont marqué un net repli l’an passé.

Contrôle des changes

« Il y a besoin de faire une pause » souligne Charles Traonouëz, pour qui « les investisseurs chinois restent toujours aussi enthousiastes, mais ils sont pragmatiques. S’ils trouvent un actif plus rémunérateur, comme le whisky, ils zappent. Ils souhaitent souvent faire rapidement de l’argent, ce qui est incompatible avec le vin. » Pour l’expert, la baisse des investissements ne s’explique qu’en partie par la chute des importations bordelaises. Son étude souligne que depuis le durcissement gouvernemental du contrôle des changes en Chine, à la fin 2017, il est plus difficile pour les entreprises et fortunes de sortir des fonds pour investir.

« Il y a aussi eu des retours d’expérience négatifs, avec des erreurs de casting. Les investisseurs chinois ont une défiance pour les managers occidentaux et sont rassurés par un responsable qui parle leur langue et partage leur culture. Même s’il n’a pas le bagage technique ou l’habitude de la place de Bordeaux » note Charles Traonouëz, qui reconnaît également l’attractivité des wineries australiennes (notamment de Barossa), plus proches de Chine et plus prometteuses avec leur accord de libre-échange.

 

Vous n'êtes pas encore abonné ?

Accédez à l’intégralité des articles Vitisphere - La Vigne et suivez les actualités réglementaires et commerciales.
Profitez dès maintenant de notre offre : le premier mois pour seulement 1 € !

Je m'abonne pour 1€
Partage Twitter facebook linkedin
Soyez le premier à commenter
Le dépôt de commentaire est réservé aux titulaires d'un compte.
Rejoignez notre communauté en créant votre compte.
Vous avez un compte ? Connectez vous

Pas encore de commentaire à cet article.
vitijob.com, emploi vigne et vin
Gironde - CDD Château de La Rivière
Vaucluse - CDI PUISSANCE CAP
La lettre de la Filière
Chaque vendredi, recevez gratuitement l'essentiel de l'actualité de la planète vin.
Inscrivez-vous
Votre email professionnel est utilisé par Vitisphere et les sociétés de son groupe NGPA pour vous adresser ses newsletters et les communications de ses partenaires commerciaux. Vous pouvez vous opposer à cette communication pour nos partenaires en cliquant ici . Consultez notre politique de confidentialité pour en savoir plus sur la gestion de vos données et vos droits. Notre service client est à votre disposition par mail serviceclients@ngpa.fr.
Commerce/Gestion
© Vitisphere 2025 -- Tout droit réservé