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Le bio montré du doigt
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Le bio montré du doigt

Par Marion Sepeau Ivaldi Le 07 juin 2019
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Le bio montré du doigt
L

a progression du vignoble bio se poursuit en France. Désormais, 12% des surfaces sont cultivées selon ce mode de conduite. Tirée par une demande en forte croissance, la dynamique des conversions est positive. Les prix sont élevés, l’offre inférieure à la demande. Le négoce et les courtiers ont du mal à « sourcer ». Et la dynamique n’est pas seulement le fait de vin en bouteille mais aussi en vrac. La concurrence, notamment espagnole, se prépare à augmenter ses volumes. Les médias ne sont pas étrangers à cette croissance tant ils ont martelé les bénéfices environnementaux de ce système, entretenant un flou avec ses bénéfices santé, construisant une image de production respectueuse, vertueuse, saine. Mais voilà, qu’en pleine embellie économique, le bio est attaqué. Entre le hors-série du Canard Enchaîné ou celui de 60 millions de consommateurs, les médias commencent à mettre le doigt sur les points de d’ombre du système. De quoi révéler que le bio n’est pas à l’abri d’un scandale alimentaire, d’une crise de confiance dans le logo. La filière bio devra certainement dans les années qui viennent savoir accompagner son industrialisation pour répondre à la demande, tout en s’accordant sur une ligne rouge à ne pas dépasser, voire à resserrer ses exigences… 

 

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Tous les commentaires (11)
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bourvil Le 07 août 2019 à 13:59:30
Les maths c'est facile: 100-12=88.Il reste du chemin à faire.Il faudra être plus ingénieux à l'avenir.Mais nous somme une grande nation,ont vas y arrivés.Y
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ALAIN Le 14 juin 2019 à 11:46:36
BIO ou pas bio, a la limite, là n'est pas le pb car tout cahier des charges a ses faiblesses. ce que je sais, pour travailler avec une trentaine de vignerons, c'est que ceux ci travaillent en bonne intelligence, à savoir trouver des solutions les plus naturelles possibles pour nous faire plaisir ensuite dans le nectar vendu. Ils ne sont pas tous bio, mais essayent ( oui essayent) de trouver des solutions tout en ayant un impératif économique qui est de vivre de leur travail. le vignoble français de toutes les manieres, ne peut plus se voiler la face : les exploitations agricoles vont devoir y passer aux solutions les plus respectueuses de l'environnement, ou arreter. Car n'oublions pas que c'est pas le vigneron qui décide, mais le consommateur. Et aujourd'hui, le consommateur, influencé ou pas d'ailleurs par des tierces personnes, veut savoir ce qu'il mange et ce qu'il boit et fait de plus en plus attention a sa santé. Critiquer c'est bien, mais cela ne fait pas avancer. Apporter des solutions sur des failles, c'est beaucoup plus intelligents.
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seb Le 12 juin 2019 à 22:44:34
je suis tout à fait d 'accord avec nadia . je suis egalement vigneron et je ne cache rien aux clients et j essaie à chaque fois d etre précis si flou il y a , le but est d eduquer nos clients à avoir les bonnes infos . je n aime pas nous opposer bio et non bio pour bcq de raisons que je ne detaillerai pas ici . chacun avance à son rthymne et chacun essaye de faire mieux je pense dans l ensemble . le bio français est le plus restrictif , et il faut que la qualite soit garantie pour nos consommateurs..les controles doivent se faire dans les meilleures conditions dans le respect du producteur et pour la qualité du consommateur final .
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craoux Le 11 juin 2019 à 09:32:39
Bravo à nadia47 pour son commentaire "positif" ! ... Bien sûr que le bio n'est pas parfait mais le cahier des charges "Bio" est l'outil de la moindre nuisance dans le contexte actuel.
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nadia47 Le 11 juin 2019 à 08:40:41
je suis en bio depuis plus de 10 ans maintenant. Personnellement je n'ai jamais caché à mes clients qu'il y avait des traitements en bio, avec des produits d'origine naturelle mais avec des passages. Je ne cache pas non plus que le système n'est pas parfait mais on ne peut pas revenir au temps des chevaux sur des petites exploitations sans moyens financiers. Alors dans tous ces modes de conduite j'ai choisi le moins pire! celui où je prends soin de ma santé, celle de mes clients et des sols et des vignes que j'essaie de respecter au mieux. Il faut arrêter de voir des intégristes partout, je ne le suis pas mais j'essaie d'apporter ma petite contribution, si tout le monde en faisait autant plutôt que de perdre sans temps à critiquer! Utilisez cette énergie dans du positif!!!!!
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hubert Le 08 juin 2019 à 17:53:20
A force d'entretenir le flou autour des traitements (beaucoup de consommateurs pensent qu'il n'y en a pas) la filière bio a créé la défiance envers les conventionnels. Du coup on est montrés du doigt dès qu'on sort un pulvérisateur même si on utilise des produits homologués bio. Merci à tous nos hauts "responsables".
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meiffren Le 08 juin 2019 à 14:42:52
Le bio le plus scandaleux des scandales du nouveau siècle ... Grasse à la médiatisation à outrance , idem pour le diesel et autres ....
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VignerondeRions Le 08 juin 2019 à 07:18:01
Je me suis posé la question il y a plus de 15 ans d'un passage en Bio, j'ai visité des exploitations, observé le système, discuté avec mes clients. Pour finalement me rendre compte que c'était pour beaucoup des producteurs un moyen de gagner de l'argent, sans forcément se questionner sur l'intérêt pour la planète. La quasi-totalité des clients pensent quand à eux que les Bio n'utilisent jamais de produits phytosanitaires ou alors exceptionnellement, ce qui n'est pas la réalité. A un moment donné, je n'ai pas eu envie de faire rêver les gens en omettant sciemment de leur expliquer cette réalité pour pouvoir vendre mes produits. La réalité n'est jamais toute blanche ou toute noire, c'est d'une telle évidence. Et ce n'est pas parce qu'à la TV, sur les radios, dans la presse, c'est haro perpétuel sur les conventionnel depuis 2 ou 3 ans que c'est juste scientifiquement. Quand je vois l'énergie fossile utilisé, les impasses techniques, je pense que le Bio n'est pas LA solution aussi évidente qu'annoncé. Il y a des choses a prendre, c'est certain, comme dans chaque technique. L'évolution de nos modes de cultures doit plus faire confiance à la science et à la recherche, qu'à des intégrismes, fussent ils écologique. Les pratiques sont le pendant des prix de vente des produits, on ne vendra pas que des pièces de musée, il faudra concilier au mieux, tester, essayer, innover, bref l'anti thèse d'un retour a l'agriculture de nos grand parents, espéré par certains.
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antoine Le 08 juin 2019 à 00:40:49
il est évident que bio ètant une activité humaine, ne signifie pas "imunité à la fraude" et si les scandales éclates au public ils sont une démonstrartion que les cotroles fonctionnent
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docardio Le 07 juin 2019 à 19:08:05
Comme pour toute nouveauté qui touche à la santé, et les nouveaux médicaments en sont l'exemple le plus documenté, ll faut faire ses preuves. La filière se doit de se constituer un dossier santé fort apportant l'évidence que le bio est meilleur pour la santé que le reste. Pas évident, mai seule façon d'anticiper les détracteurs en tout genre
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rol Le 07 juin 2019 à 17:39:17
Cette phrase est de vous : "Les médias ne sont pas étrangers à cette croissance tant ils ont martelé les bénéfices environnementaux .....et vous en rajoutez une couche avec la très grande info : 12 ha vendus en BIO ...... sur le Larzac...Extraordinaire..!!!!!!
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