éunissant dix métropoles du vignoble international*, l’association des Capitales de Grands Vignobles est « le seul réseau dans le monde du vin qui réunisse l’ancien et le nouveau monde » pose Patrick Seguin, ce 15 mai lors d’une conférence de presse pendant le salon Vinexpo, qu’il préside. Célébrant ses vingt ans en 2019, le réseau est surtout devenu un incubateur pour les bonnes pratiques touristiques. Pour passer un nouveau cap dans sa stimulation de l’Å“notourisme, l’association va organiser, du 3 au 7 novembre prochains à Bordeaux, un anniversaire qui sera « un évènement refondateur pour arriver à maturité » annonce Jacques Faurens, le président du Réseau des Capitales de Grands Vignobles.
Réunissant 170 délégués, cette semaine accueillera une assemblée générale validant un nouveau plan stratégique, ainsi qu’une série de réunions et débats techniques sur les enjeux de la formation et de l’innovation dans l’Å“notourisme. Accueillant des start-ups et figures de l’innovation, ce rendez-vous compte poser les bases d’une réinvention du tourisme vigneron, grâce aux nouvelles technologies numériques. Le réseau se flattant d’avoir déjà eu un effet de stimulation et d’accélération de cette activité ces vingt dernières années.
Notamment avec les trophées Best of Wine Tourism, qui ont créé une émulation parmi les vignobles note Stephan Delaux, l’adjoint au maire de Bordeaux chargé du tourisme : « il faut inciter les propriétés à l’excellence dans leur accueil. On a fait beaucoup de progrès dans le vignoble bordelais, car on avait beaucoup de retard. » Utile, ce réseau « permet de montrer des initiatives exemplaires pour faire avancer l’ensemble des pratiques » confirme Allan Sichel, le président du Conseil interprofessionnel du vin de Bordeaux.
* : Soit Adelaide en Australie, Bilbao en Espagne, Bordeaux en France, Lausanne en Suisse, Mainz en Allemagne, Mendoza en Argentine, Porto au Portugal, San Francisco aux États-Unis, Valparaiso au Chili et Vérone en Italie.