igné en 2015, l’accord-cadre triennal entre les opérateurs du Cognac (via l’interprofession) et de la protection de l’environnement (via l’Agence de l’eau Adour Garonne) a permis d’améliorer la gestion des effluents vitivinicoles de 650 caves et distilleries de Charente et Charente-Maritime. D’après le premier bilan du Bureau National Interprofessionnel du Cognac (BNIC), 720 dossiers ont été finalisés au total, se traduisant en 30 millions d’euros investis de 2016 à 2018 (pour 14,5 millions € de subventions, essentiellement de l’Agence de l’Eau, mais aussi de la région Nouvelle-Aquitaine et des fonds européens).
Sur cette période, les systèmes de gestion des effluents de 660 exploitations ont été diagnostiqués pour permettre d’investir soit dans des aires de lavage collectives ou individuelles (450 dossiers déposés en ce sens), soit dans un stockage pour réaliser des plans d’épandage d’effluents organiques (310 dossiers), soit dans des systèmes de traitements des effluents phytosanitaires (210 dossiers). Pour améliorer la qualité des cours d’eau, les investissements se sont aussi portés sur le vignoble. Pour les traitements phytosanitaires, avec des achats de pulvérisateurs confinés (200 dossiers), et l’alternative aux herbicides, avec des achats de lames interceps (260 dossiers).


Rappelant que « l’objectif de l’accord-cadre était de diminuer l’impact de l’ensemble des exploitations vitivinicoles sur les eaux superficielles et souterraines », le BNIC rapporte avoir atteint son but « avec 80 % de traitement des effluents organiques et 40 % de traitements des effluents phytosanitaires » touchés par l’opération. Qui est prorogée sur 2019, le temps d’avancer sur un projet de certification environnementale pour la suite.