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Françoise Lannoye préside l'union des Côtes de Bordeaux
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Objectif export
Françoise Lannoye préside l'union des Côtes de Bordeaux

Fêtant ses 10 ans, l’outil de promotion collective affiche de premiers résultats encourageants de développement commercial, que compte accentuer la nouvelle présidente.
Par Alexandre Abellan Le 25 avril 2019
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Françoise Lannoye préside l'union des Côtes de Bordeaux
V

igneronne en Castillon Côtes de Bordeaux, Françoise Lannoye vient d’être élue à la présidence de l’Union des Côtes de Bordeaux. Lancé en 2009, l’organisme de défense et de gestion pilote l’appellation transversale Côtes de Bordeaux et réunit cinq syndicats viticoles communaux : Blaye (6 000 hectares de vigne), Cadillac (2 000 ha), Castillon (2 300 ha), Francs (435 ha) et Sainte-Foy (664 ha). Créée pour structurer l’offre et développer la commercialisation de ces appellations bordelaise, l’union se flatte d’avoir augmenté en dix ans de 29 % en volume et de 79 % en valeur les exportations des Côtes. Tandis que la part de vin est vrac est passé de 55 à 32 % des volumes.

Front uni

« J’ai toujours beaucoup cru à l’idée de se réunir sous une famille commune. Les Côtes de Bordeaux ont évolué : la part de marché à l’export en est la preuve. Mais il reste encore du chemin à parcourir » déclare dans un communiqué Françoise Lannoye. La commercialisation en France représentant 77 % des volumes de la catégorie, une part globalement stable depuis cinq ans. Présidant pendant sept ans le syndicat viticole de Castillon Côtes de Bordeaux (Yannick Sabaté lui a succédé l’an passé), Françoise Lannoye était la responsable promotion de l’Union des Côtes de Bordeaux. Elle succède à Stéphane Héraud, le président de l’union coopérative Tutiac, pour qui « l’incroyable rapprochement de nos AOC opéré il y a 10 ans a fait ses preuves en termes de dynamisme et de développement à l’export. Les résultats auraient été bien moins importants si nous avions continué à fonctionner en ordre dispersé. »

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Dominique Le 25 avril 2019 à 11:02:29
Cet article commence par l'expression a priori banale « Vigneronne en Castillon Côtes de Bordeaux ». Oui mais voilà, cette expression n'est pas neutre. Elle présente cette personne (contre laquelle je n'ai aucun grief particulier ) comme vigneronne. Or, cette dame est, avec sa famille, à la tête d'une galaxie de sociétés immobilières aux chiffres d'affaires plutôt conséquents. Il est bien clair qu'elle ne vit pas du tout de l'activité viticole. Elle va cependant donner des orientations qui impliqueront les vignerons qui en vivent. Cet exemple est significatif de la dérive financière de Bordeaux et de la dépossession des vignerons de leur bien commun. On avait déjà Stéphane Héraud, professionnel de la représentation viticole, multi-cumulard, président de la boulimique cave de Tutiac. On a maintenant le monde de l'immobilier et de l'assurance qui vient faire ses courses à Bordeaux et prendre les manettes du pouvoir. Sur le terrain, on voit de plus en plus de régisseurs salariés. Que recouvre encore le terme de « vigneron » ?
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