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On voulait avoir un vin capable de rivaliser avec les grandes marques que l’on trouve sur tous les marchés : Minuty, Ott, Miraval, Whispering Angels… On a fait en sorte de donner le meilleur de ce que l’on savait faire. En termes de sélection à la vigne, de travail au chai, de packaging » résume Frédéric Schaeffer, le directeur général des Maîtres Vignerons de la Presqu’île de Saint-Tropez. À l’occasion du salon ProWein, l’union commerciale provençale présente sa nouvelle cuvée rosée : Gold. Un Côtes-de-Provence ayant l’ambition de devenir une marque incontournable.
D’un rose ultra-pâle, cette bouteille met en avant son origine sur son étiquette et son nom : le « triangle d’or » des Côtes-de-Provence, qui se trouve au pied du massif des Maures. Par rapport aux grandes marques provençales de rosés, « notre valeur ajoutée est l’ancrage dans le terroir » souligne Frédéric Schaeffer, qui a fédéré les caves coopératives des villages de Cuers, Pierrefeu-du-Var et Puget-Ville. Chacune mettant à profit ses sélections de parcelles « élites », issues d’un même climat méditerranéen, mais présentant sols différents (dominantes argilo-sableuses à Cuers, schistes à Pierrefeu…), comme l'explique Alice Couderc, l'œnologue de la cave de Cuers.
Pour appuyer le lancement de ce rosé, les Maîtres Vignerons de la Presqu’île de Saint-Tropez ont pris comme ambassadeur le critique Thierry Desseauve. Le cofondateur du guide Bettane & Desseauve a participé à la finalisation de l’assemblage de Gold, qui prend à la fois en compte le potentiel de production des caves coopératives et les exigences du consommateur (en termes d’aromatique, de couleur, de fraîcheur…). « Nous avons travaillé à la production d’un vin capable de répondre à une demande premium sur les Côtes-de-Provence » se félicite Frédéric Schaeffer.
En cours de référencement dans le réseau traditionnel français*, la cuvée Gold est désormais proposée aux clients européens des Maîtres Vignerons de la Presqu’île de Saint-Tropez. Avec un prix de vente conseillé de 14,99 euros, ce rosé se veut aussi abordable qu’aligné sur le prix de référence de ses concurrents. Avec 900 hectolitres produits en 2018 pour le premier millésime, l’union commerciale amorce la pompe avec de petits volumes. L’espoir est de pouvoir rapidement viser plus haut, les trois caves ayant un fort potentiel, représentant plus de 10 % de l’AOC Côtes-de-Provence (avec 100 000 hl).
* : Qui représente 25 % des ventes totales de l’union commerciale, qui n’est pas présente en grande distribution.
