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Un retour à la normale des volumes de vin en vrac
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Côtes-du-Rhône
Un retour à la normale des volumes de vin en vrac

Les transactions vrac du début de campagne en AOC Côtes-du-Rhône sont en forte baisse par rapport à l'an passé. Les opérateurs y voient un retour à la normale, permis par un volume de récolte 2018 plus abondant que celui de 2017.
Par Juliette Cassagnes Le 20 décembre 2018
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L

e début de campagne vrac en appellations régionales Côtes-du-Rhône et Côtes-du-Rhône villages est marquée cette année par une nette baisse des transactions : à fin novembre 2018, la première enregistrait un volume de 125000 hl de vins échangés, soit -57% par rapport à la même période l'an dernier, tandis que la seconde comptabilisait 20600 hl, soit -44%.

Cette évolution est à mettre directement sur le compte de la récolte 2017, qui avait été « très déficitaire », avec 1,17 million hl et qui avait précipité les contractualisations entre opérateurs dans l'optique de sécuriser leur activité. « 2017 était une année atypique, résume Denis Guthmüller, viticulteur élu à la commission économie du syndicat. Avec la récolte 2018 qui s'annonce un peu plus généreuse, autour de 1,31 million d'hl, ce n'est pas le cas : il y a donc moins d'urgence à se sourcer ». Le gros des ventes devrait donc selon lui, démarrer courant décembre – janvier 2019.

Un manque de vin bio

Le cours moyen du Côtes-du-Rhône rouge est lui-aussi en baisse, à 150€/hl contre 160€/hl environ l'an dernier. Mais il devrait remonter, les transactions enregistrées jusqu'à présent correspondant à des vins entrées-de-gamme. « Il n'y a pas de raison que les prix baissent, prédit Denis Guthmüller. Le niveau des stocks est très bas en début de campagne et on s'attend à des sorties de chais stables ».

A noter également le cours du Côtes-du-Rhône bio, qui s'établissait à 227€/hl au 30 novembre 2018, contre 200€/hl en fin de campagne l'an dernier. Celui-ci connaît une forte progression depuis deux ans, tiré par une demande croissante du négoce. « Il y a un gros besoin du marché pour les vins bio mais on en manque clairement », indique le responsable professionnel.

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