e réveil social de la France crée-t-il un temps médiatique favorable à un discours que l’agriculture et la viticulture tentent vainement de porter depuis des années ? La ruralité devenue audible et visible, ses aspirations et ses attentes placées sur le devant de la scène ; le changement de braquet est peut-être favorable pour évoquer le métier d'agriculteur. De même qu’il y a un ras le bol sur l’omission politique des aspirations rurales, il y a un ras le bol sur les critiques et attaques sans fin à l’agriculture. Alors, « il faut rassembler les forces de la communication agricole » a lancé Jacques Gravegeal à la tribune de l’assemblée générale des Pays d’Oc qui s’est tenue le 13 décembre. Le président des Pays d’Oc a exhorté ses adhérents à agir sur les réseaux sociaux pour communiquer positivement sur l’agriculture et dénoncer les contre-vérités qui y sont évoquées. Un peu plus tôt cette semaine, à Bordeaux, on faisait les comptes : 85 % des interrangs de Gironde sont enherbés, 60 % des surfaces ont une certification environnementale, les CMR employés ont baissé de 50 % en 5 ans. Et ce n’est qu’un exemple régional. Les progrès sont incontestables. Alors peut-être qu’en effet s’ouvre un temps, où il sera possible de montrer autrement le métier d’agriculteur et celui de viticulteur.
Un nouveau regard sur le métier ?
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 14 décembre 2018
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