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Des réfugiés en formation au lycée viticole d'Amboise
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Val de Loire
Des réfugiés en formation au lycée viticole d'Amboise

Neuf migrants sont en formation au lycée viticole d’Amboise. Des vignerons se préparent à les prendre en stage pour les initier aux différents travaux de la vigne.
Par Ingrid Proust Le 14 décembre 2018
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Des réfugiés en formation au lycée viticole d'Amboise
I

ls viennent d’Afghanistan, du Soudan et d’Erythrée. Ils ont trouvé refuge en France et ils entament un nouveau chapitre de leur vie dans les vignes. « Ces neuf hommes âgés de 18 à 38 ans et régularisés sont en formation chez nous depuis les vendanges », indique Jean-Pierre Genet, proviseur du lycée professionnel agricole d’Amboise.

Taille et mise en bouteille

Le proviseur du lycée professionnel agricole d’Amboise ne tarit pas d’éloges à leur sujet. « Ils sont très travailleurs et très ponctuels. Ils bossent tout le temps. Ils sont très motivés et ils comprennent vite ce qu’on leur explique. Ils apprennent à tailler, à mettre en bouteilles. Certains ont commencé à conduire un tracteur. Ils ont aussi des cours de français ».

La formation de ces réfugiés va se dérouler jusqu’à la mi-mai 2019, au lycée et en exploitation viticole où une dizaine de vignerons sont prêts à les accueillir cet hiver.

Accueil en entreprise

A la tête d’un domaine et d’une entreprise de prestation de service à Amboise Brice Denay va former deux stagiaires. « Je vais compléter mon équipe, car j’ai du mal à recruter des personnes fiables. Je sais que je pourrai compter sur eux pour la taille et de travaux en vert ».

Près de Bourgueil, Michel et Vincent Delanoue vont eux aussi accueillir deux de ces migrants en formation. « Nous avons des difficultés pour trouver du personnel et nous avons l’âme sociale. Ces réfugiés ont envie d’apprendre et de travailler, on leur donne leur chance. Nous allons les former au palissage, au remplacement de manquants, au pliage de baguettes, à la conduite du tracteur...Nous allons aussi les héberger sur l’exploitation ».

Objectif de la formation : que chacun de ces migrants soit embauché. Pour l’instant, ils sont pris en charge et rémunérés par l’Etat.

 

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