a « Positive Production », telle est la stratégie de l’entreprise De Sangosse. Au travers de cette nouvelle signature, la firme met tout en œuvre pour défendre un modèle agricole compétitif et respectueux de l’environnement. « « La Positive production », c’est une histoire, une stratégie, une gamme et des projets, un état d’esprit et une grande confiance dans l’avenir », a résumé Olivier Antonin, le directeur activité agriculture, le 18 septembre lors d’une conférence de presse à Paris.
De Sangosse mise donc plus que jamais sur les bio-solutions (biofertilisants, biostimulants et biocontrôle). « Notre objectif est d’arriver à 30 % de part de marché sur le marché du biocontrôle en France à l’horizon 2022 », a indiqué Nicolas Fillon, le directeur général de De Sangosse. Le biocontrôle fait partie de l’ADN de l’entreprise. « C’est une stratégie que l’on a entamée il y a 15 ans », a rappelé Christophe Maquin, le directeur marketing agriculture. Aujourd’hui 28 % des produits figurants sur la liste des produits de biocontrôle établie par le ministère de l’agriculture appartiennent à De Sangosse. « On est présents sur tous les marchés », a expliqué Olivier Antonin.
En vigne, la firme a ainsi à sa gamme des produits phares comme le LBG 01F34 pour lutter contre le mildiou, l’Armicarb contre le mildiou et l’oïdium, le Puffer contre l’Eudémis. Récemment, elle a obtenu l’homologation d’Escalator, un produit à base de deux souches de Trichoderma pour lutter contre l’esca. Et d’autres projets sont dans les tuyaux. La firme espère pour 2019 l’homologation d’un nouveau Puffer efficace à la fois contre eudémis et cochylis. Elle attend aussi l’AMM d’un herbicide défanant d’origine naturelle à base d’acide pélargonique mais avec une formulation différente de celle déjà présente sur le marché. Elle devrait également lancer prochainement un produit à base de soufre biosourcé pour lutter contre l’oïdium et un autre associant le LBG au cuivre pour lutter contre le mildiou.
Selon les derniers chiffres de l’IBMA, le marché du biocontrôle en France est en pleine croissance. Il a représenté 76 millions d’euros en 2016 et 83 millions d’euros en 2017. La moitié de ce marché est occupé par des produits vigne.
Le marché du biocontrôle représente aujourd’hui 5 % du marché de la protection des plantes. Selon l’IBMA il devrait grimper à 15 % d’ici 2025.