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Fin de l'exonération des charges sociales
La FNSEA appelle à manifester

Le syndicat est vent debout contre la fin des exonérations de charges sociales appliquées aux travailleurs saisonniers.
Par AFP Le 28 août 2018
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C

e n’est pas la première fois qu’un gouvernement veut faire sauter l’exonération de charges sociales appliquées aux travailleurs saisonniers. Cette proposition du gouvernement, soutenue d’ailleurs le ministre de l’agriculture, reçoit une opposition ferme de la FNSEA.  Le syndicat entend mobiliser ses troupes dans la France entière dans la semaine du 5 septembre contre cette orientation budgétaire qui va renchérir à compter de janvier 2019 le coût de la main-d'oeuvre dans des secteurs où il représente «40 à 70% des charges de l'exploitation agricole», a déclaré à l'AFP Jérôme Volle, vigneron en Ardèche, et vice-président de la FNSEA. La forme que prendra cette mobilisation n'a pas été précisée.

Perte de compétitivité

«On sera encore moins compétitifs qu'on ne l'est aujourd'hui par rapport aux autres pays européens, notamment ceux qui ont un coût de la main-d'oeuvre très bas», a déploré M. Volle.
Pour le travail saisonnier, «aujourd'hui, en Espagne, on est de six à neuf euros de l'heure, sachant qu'en France on est autour de 12 euros. Si jamais demain on enlevait les exonérations, on passerait à 14 euros», a prédit M. Volle, qui craint des fermetures d'exploitations.
«Il y a 930.000 contrats saisonniers signés chaque année, cela représenterait un coût supplémentaire de 177 millions d'euros», a pesté Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, citée dans L'Opinion.
«Nous avons rencontré Bercy et le ministère de l'Agriculture et nous avons eu confirmation que (le maintien des exonérations) n'était pas leur priorité, même si aujourd'hui le président de la République et le Premier ministre ont demandé au ministère de l'Agriculture de voir comment il pouvait répondre à nos attentes», a déclaré M. Volle.
 

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Tous les commentaires (3)
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Rosenrot Le 29 août 2018 à 17:01:34
Monsieur Réal, Vos théories d'économistes sont bien belles, mais l'écrasante majorité des agriculteurs français peine à se verser un salaire inférieur au SMIG. Comment voulez-vous qu'ils aient les moyens d'augmenter les salaires de leurs saisonniers ? Le problème est que le consommateur n'est pas prêt à payer un prix juste permettant de rémunérer correctement le producteur, quand il voit des produits bien moins cher venant de l'étranger... Si on allait jusqu'au bout des théories économiques, on en concluerait que nos agriculteurs ne sont pas compétitifs et qu'il faut tout simplement arrêter de cultiver la majorité des terres agricoles françaises pour importer massivement des denrées étrangères. Et tant pis pour notre souveraineté nationale...
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Anne petite vigneronne Le 29 août 2018 à 08:21:43
Et un jour il va falloir que les économistes sortent de leur bulle de chiffres alignés sur du papier pour venir vivre la réalité économique d'un salaire qui dépend de la météo, de la pluie, du gel et de la grêle. Venez donc passer une année sur une petite exploitation, venez vous pencher 10h sur la terre et ensuite passer la soirée à remplir vos obligations administratives et environnementales, tout ça pour une retraite de 850€!!!!
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Francois Real Le 28 août 2018 à 15:23:01
Un jour, il va falloir que les milieux agricoles sortent de leur bulle mutique et actualisent un grand coup qu'il font partie d'une société qu'il faut financer. Arrêtez de pleurer et augmentez les salaires de vos employés. Avez-vous essayer de vivre avec 50€ - le gain quotidien d'un salarié qui fait un travail physique dur qui nécessite de manger et ça, ça a un cout.... Je croyais, étant économiste, que le salaire devait, entre autres, permettre de reconstituer la force de travail. Et bien à une dizaine d'euro de l'heure, on en est loin, très loin!
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