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Découverte d’un nouveau parasitoïde de Drosophila suzukii
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Lutte biologique
Découverte d’un nouveau parasitoïde de Drosophila suzukii

Un consortium de chercheurs internationaux a prospecté en Asie la région d’origine de l'insecte, afin d’identifier ses parasitoïdes naturels. Ils en ont recensé plusieurs, dont l’espèce Ganaspis semble être la plus efficace.
Par Christelle Stef Le 06 août 2018
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Découverte d’un nouveau parasitoïde de Drosophila suzukii
D

rosophila suzukii est le cauchemar des producteurs de petits fruits rouges et de fruits à noyau. Cette petite mouche originaire d’Asie du Sud-Est a débarqué en France en 2010. En 2014, elle a attaqué le vignoble français. Depuis, les chercheurs se mobilisent afin de mieux connaître ce ravageur et ses ennemis naturels. Ceux de l’Institut National de la Recherche Agronomique (Inra) de Sophia Antipolis en collaboration avec leurs homologues du Centre for Agricultural Bioscience International (Cabi) en Suisse et des universités japonaises et chinoises ont prospecté la région d’origine de D. suzukii.

« L’objectif était d’étudier les parasitoïdes asiatiques efficaces sur D. suzukii. Au Japon et en Chine, D. Suzukii est présente mais les populations sont mieux contrôlées que chez nous. Cela prouve qu’il y a un niveau de parasitisme et de parasitoïdes qui fonctionne », rapporte Jean-Luc Gatti, de l’Inra Sophia Antipolis.

60 à 70 % de taux de parasitisme

Les chercheurs ont trouvé plusieurs parasitoïdes qu’ils ont ramenés en Europe pour les étudier au laboratoire. « L’espèce qui semble la plus spécifique de D. suzukii est Ganaspis », rapporte Jean-Luc Gatti. Cette minuscule guêpe parasite les larves de D. suzukii en pondant ses oeufs dedans. « Le taux de parasitisme peut atteindre 60 à 70 % en laboratoire », précise le chercheur.

L’Inra étudie actuellement différentes souches de Ganaspis. « Nous devons terminer de démontrer leur efficacité ainsi que prouver leur innocuité ou leur faible impact sur les drosophiles locales. Nous espérons finir d’ici la fin de l’année pour ensuite faire une demande d’autorisation d’introduction de cette espèce auprès de l’Anses. Si celle-ci aboutit favorablement, nous pourrons alors passer au essai en plein champ l’an prochain », indique Jean-Luc Gatti. A suivre.

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