ignerons bio : attention. La tisane d’osier (Salix spp cortex) n’est à ce jour pas inscrite sur le cahier des charges de l’agriculture biologique. Or, des viticulteurs bio qui en ont appliqué sur leur vigne pourraient faire l’objet d’un déclassement. Un non-sens pour Biovitis qui en commercialise pour lutter contre le mildiou et l’oïdium. Cette société vient donc de lancer un plaidoyer pour que les choses évoluent.
L’ITAB, l’Institut technique de l’agriculture biologique explique que le saule (salix cortex) est bien inscrit en tant que substance de base au niveau européen. Mais cela ne suffit pas pour qu’il soit inscrit sur le cahier des charges européen de l’agriculture bio. Pour ça, il doit faire l’objet d’une évaluation par l’EGTOP, une instance qui évalue les risques sur la santé des produits.
Selon l’ITAB, les experts de l’EGTOP devraient se pencher sur le cas du saule début juin. « Les choses sont en cours. A notre grand regret, cela traîne un peu », reconnaît l’ITAB. Les viticulteurs bio doivent donc se montrer patients…