n 2018, le vignoble sud-africain aurait vendangé 1,22 tonnes de raisins, pour 9,48 millions d’hectolitres d’après les dernières estimations. Soit une baisse de 15 % de la récolte par rapport à 2017 selon l’organisme Vinpro. Mais s’il s’agit de l’une des plus petites récoltes de la décennie, elle était initialement prévue bien en deçà. « Les vendanges 2018 auront été particulièrement éprouvantes. À cause d’une sécheresse que certains estiment être la pire des cent dernières années » rapporte Francois Viljoen, le directeur technique de Vinpro.
Le stress hydrique s’est particulièrement fait ressentir à cause des restrictions en eau, l’irrigation des vignobles se trouvant souvent limitée au strict minimum. « Il est très difficile de faire des généralités cette année. Les conditions ont différé très significativement d’une région, et même d’une parcelle voisine, à l’autre. Selon l’accès à l’eau et la prioritisation des cultures sur chaque exploitation » souligne Francois Viljoen. N’ayant eu accès qu’à 20 % de ses besoins en eau habituels, le vignoble d’Olifants River affiche ainsi les plus petits rendements du millésime.
Le seul avantage de cette sécheresse aura été de réduire à peau de chagrin la pression sanitaire. Si le nord-ouest de l’Afrique du Sud n’a pas été affecté par la sécheresse, c’est le gel qui en a amputé le rendement. Des gelées ont également touché les vignobles de Breedekloof, Worcester et Robertson.