ette année, 20 000 ha de vignes audoises sont protégés des vers de la grappe grâce à la confusion sexuelle, contre 12 000 ha l'an passé. Une belle progression. « Un tiers du vignoble est aujourd’hui couvert par cette méthode. Et, nous avons beaucoup de demandes pour l’an prochain », se réjouit Nathalie Mailhac, la responsable du service viticulture de la chambre d’agriculture.
Pour inciter les vignerons à améliorer leurs pratiques, le département a octroyé cette année une aide de 40 €/ha pour les vignerons qui sont en première année de confusion et de 20 €/ha pour ceux qui sont en deuxième année. « Cela a été un élément très incitateur », reconnaît Nathalie Mailhac. L’aide devrait être reconduite l’an prochain : toujours 20 €/ha pour les vignerons qui seront en deuxième année de confusion. Pour ceux qui seront en première année, le montant reste à définir.