n Gironde, la LPO Aquitaine, Eliomys et l'Inra ont trouvé de l’ADN de tordeuses dans de nombreuses déjections de chauves-souris, preuve qu’elles en consomment régulièrement. « L'activité des chauves-souris augmente de manière significative au moment de la deuxième et de la troisième génération de tordeuses. L’an dernier, nous étions sur une année de faible pression de vers en raison du gel. Malgré cela, les chiroptères sont allés chercher les cochylis et les eudémis au moment de leur émergence », rapporte Yohan Charbonnier de la LPO.
Pour obtenir ces résultats, la LPO a installé des détecteurs à ultrasons dans 22 parcelles de vigne. Les naturalistes ont réalisé des relevés tous les 15 jours de début mai à fin octobre. En parallèle, ils ont suivi les vols d'eudémis et de cochylis. C’est ainsi qu’ils ont pu relier l’activité des chauve-souris à celles des tordeuses. Reste à déterminer l’impact de leur prédation sur la pression parasitaire.