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« Peu de 2017 sera vendu en primeur »
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Dr. Alain Raynaud
« Peu de 2017 sera vendu en primeur »

Alors que commencent les premières dégustations en préprimeurs du prochain millésime, le président du Grand Cercle des Vins de Bordeaux tire ses pronostics sur la campagne à venir.
Par Alexandre Abellan Le 19 mars 2018
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« Peu de 2017 sera vendu en primeur »
«

 Je vous le jure, il y aura de très bonnes surprises en dégustation aux primeurs. 2017 conclut une trilogie de millésimes formidables, sans être largué par 2015 et 2016 » annonce le docteur Alain Raynaud, président fondateur du Grand Cercle des Vins de Bordeaux (organisme de promotion réunissant 161 domaines). Le consultant peut s’appuyer sur la dégustation en préprimeur qu’il vient d’organiser à Londres, ce 13 mars, réunissant 44 propriétés et 200 professionnels (journalistes, sommelier et trade anglais). « En y partant, j’avais peur d’un bide, mais compte tenu de l’année difficile (le gel 2017) et du contexte économique pesant (le Brexit), j’en reviens avec une grande satisfaction. Le millésime 2017 suscite autant d’intérêt que 2015 et 2016. »

Ayant ravagé des pans entiers du vignoble bordelais, le gel du printemps 2017 a aussi épargné de grands terroirs. Qui ont pu obtenir de prometteuses maturités d’un été favorable et d’une arrière-saison globalement propice. « Sur les vignes gelées, il y a eu un gros boulot à la vigne pour tailler, effeuiller et essayer d’atteindre de bonnes maturités sur ce qui restait. Cela donne des vins avec moins de structures, mais sans défauts » souligne Alain Raynaud.

Préserver le marché primeur

Si la qualité s’annonce au rendez-vous, la grande inconnue de cette campagne de primeurs concerne les quantités disponibles. Sans parler de la fixation des prix, qui tient du casse-tête. Face à cette conjoncture délicate, « je pense que peu de vins 2017 seront vendus en primeur » analyse Alain Raynaud. Estimant que le marché des primeurs peut monter à 250 étiquettes sur un millésime porteur, le consultant estime qu’il devrait se rétracter à une centaine de crus pour la commercialisation de 2017. « Il est important de préserver le marché primeur, qui a beaucoup d’avantages quand il est mené intelligemment. Mais il semble difficile pour Bordeaux d’assurer à ses acheteurs une plus-value sur ces primeurs. Parfois, il vaut mieux attendre les livrables pour rassurer sa clientèle » précise Alain Raynaud.
 

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