’occasion était toute trouvée. Alors que Millésime bio fêtait cette année ses 25 ans d’existence, Jacques Frelin, patron fondateur de Terroirs Vivants, célébrait, lui, les 35 ans de son entreprise de négoce, exclusivement dédiée aux vins bio. Profitant de la visite de ses clients sur le salon, il les a conviés, tout comme son équipe et ses fournisseurs, à une soirée festive dans le cadre élégant du Musée Fabre à Montpellier.
« Quand j’ai démarré en 1983, personne ne donnait cher de l’avenir du vin bio. On m’a pris pour un utopiste, un marginal, voire-même un farfelu. Le respect de l’environnement n’était pas dans l’air du temps » a-t-il rappelé dans un demi-sourire. Ces 35 années n’ont pas été un long fleuve tranquille, le marché a connu des hauts et des bas, mais aujourd’hui nul doute que les vins bio ont trouvé leur place auprès des consommateurs. Avec 3,4 millions de cols commercialisés l’an dernier, Terroirs Vivants enregistre une hausse de 15 % de son chiffre d’affaires.
Loin de se reposer sur ses lauriers, Jacques Frelin entend poursuivre sur le chemin de la croissance en étendant son offre, jusqu’ici limitée au sud de la France, à tout le territoire français. Dès cette année, sa gamme s’enrichit avec les vins du Val de Loire, dont l’approvisionnement a été confié à une nouvelle recrue, Arnaud Detcheverry, qui connaît bien les vins de cette région. Les autres régions viticoles françaises intégreront progressivement la gamme.
« Nous avons l’ambition de devenir l’offre de référence des vins bio français » a-t-il lancé. L’entreprise entend également réaffirmer son identité d’origine. « Nous remettons l’humain au cœur de notre métier en changeant de nom. Terroirs vivants redevient Jacques Frelin. Nous changeons de logo et d’identité visuelle». Le style de vins, lui, vise toujours le même objectif : « apporter une émotion authentique », une promesse qui résume nos valeurs », a-t-il conclu.