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Entretien des sols
Tondre le vignoble pour diminuer le risque gélif

À l’occasion des gelées du printemps 2017, la recherche bordelaise a pu confirmer qu’il vaut mieux tondre une parcelle enherbée en cas de températures négatives. Elle déconseille de labourer.
Par Alexandre Abellan Le 12 janvier 2018
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Tondre le vignoble pour diminuer le risque gélif
«

 Mieux vaut tondre ras avant un épisode de risque de gel », pose la chercheuse Laure de Rességuier (Bordeaux Science Agro), ce 13 décembre dernier, lors de la conférence Fruition sur le millésime 2017 à Bordeaux. Son conseil se fonde sur le réseau Adviclim de 90 capteurs placés sur des piquets du vignoble du Libournais (en appellations Saint-Emilion, Pomerol, Lussac et Puisseguin). Mesurant toutes les heures les températures minimales et maximales à quatre hauteurs (30, 60, 90 et 120 centimètres), ces capteurs sont placés à chaque fois sur une parcelle enherbée et son homologue dont le sol est travaillé.

Dans la nuit de gel du 27 au 28 avril (la nuit la plus froide du secteur étudié), il apparaît que le gradient de température était nettement différent selon la nature du sol. Les valeurs plus froides se trouvant au niveau du sol enherbé (où la tonte datait du 15 avril), et les plus chaudes sur le sol labouré (avec un déchaussage le 10 avril et un griffage le 26 avril).
).

Pas de labour avant un gel

« L’enherbement diminue la température à proximité du sol. Sans doute à cause des effets d’humidité et de paillage du couvert sur la conduction thermique », avance Laure de Rességuier. Qui pondère cependant ces premiers résultats. Ils vont en effet à l'encontre de certains acquis : « sur la parcelle en question, le labour n’était pas récent. Il est toujours conseillé de ne pas travailler ses sols avant un gel annoncé. » La chercheuse bordelaise souligne que les enjeux de compaction et de structure du sol peuvent également jouer sur le gradient thermique.


* : Opérationnel depuis un an, « ce réseau climatique n’a pas été mis en place pour étudier le gel, mais pour cartographier finement le températures des terroirs. Et modéliser l’impact du réchauffement climatique » précise Laure de Rességuier.

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