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Vignoble français
Faut-il adopter une vision sparkling ?

Face à la montée en puissance des Proseccos, le PDG du groupe champenois Vranken-Pommery Monopole lance la contre-attaque avec un portefeuille diversifié de « Sparkling Wines » français, et américains.
Par Alexandre Abellan Le 02 janvier 2018
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«

 Le Champagne, c’est le haut de la pyramide, c’est l’exception. En développant les sparklings, on veut protéger les champagnes en évitant les volumes à bas prix. Et barrer la route au prosecco ! » résume Paul-François Vranken, le PDG du groupe Vranken-Pommery Monopole. Pour se faire, le deuxième acteur champenois lance un pôle d’activité « Sparkling Wines », actif en France, aux États-Unis et en Angleterre. « Le secteur des sparklings permettra un développement des parts de marché pour les marques Pommery grâce à l'effet croisé, publicité et notoriété » ajoute un communiqué financier du groupe.

Brut de France

Jusque-là spécialisés dans les rosés, les Grands Domaines du Littoral (1 650 hectares de vigne en Camargue) se diversifient désormais dans les vins effervescents. À proximité d’Aigues-Mortes, le domaine du Bosquet doit produire 600 000 cols de brut de France en 2017 (dont la moitié en rosé). Ces assemblages de chardonnay et de grenache devraient être commercialisés dès 2018 sur les marchés européens, notamment septentrionaux. « N’oublions jamais que l’Allemagne consomme 10 millions de cols de Champagne par an, sur 450 millions de bouteilles d’effervescents » souligne Paul-François Vranken.

Avec la même logique, le groupe Vranken-Pommery distribue depuis mai 2017 la gamme Louis Pommery California sur le marché américain. Après de premiers achats de raisins en 2015 (à 95 % du chardonnay), pour une production de l’ordre de 120 000 bouteilles, la filiale américaine est passée à 200 000 cols en 2016. Elle projette d’arriver à 500 000 cols en 2019. Et de passer le million de bouteilles en 2023 avance Paul-François Vranken. Calibrée pour les marchés nord-américains, la marque vise également le Japon.

Dans le pas de LVMH

Avec ce déploiement ambitieux, « nous ne faisons que nous mettre dans le pas du premier groupe champenois » note Paul-François Vranken, faisant référence au groupe Moët Hennessy (LVMH), qui est présent par ses domaines Chandon aux États-Unis, en Amérique du Sud, en Australie, en Chine, en Inde… Mais la première maison champenoise n’a pas passé le cap d’un développement d’effervescent sans appellation en France, la démarche de Vranken restant en la matière inédite.

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