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La flavescence dorée au cœur des débats de la pépinière
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Congrès FFPV
La flavescence dorée au cœur des débats de la pépinière

Les pépiniéristes s’impliquent pleinement dans la lutte contre la flavescence dorée. Mais le développement de la maladie dans les zones en bio les inquiète.
Par Christelle Stef Le 02 novembre 2017
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La flavescence dorée au cœur des débats de la pépinière
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lus des deux-tiers du vignoble français est en zone de lutte obligatoire. Le développement de la flavescence dorée inquiète plus que jamais viticulteurs et pépiniéristes. Lors du congrès de la FFPV les 25 et 26 octobre à Carcassonne, David Amblevert, le président de la fédération française de la pépinière viticole (FFPV) a donc largement insisté sur l’implication sans précédent des pépiniéristes dans la lutte contre ce fléau. « En 2017, 100 % des vignes-mères de greffons ont été prospectées. Nous sommes le seul pays d’Europe à se prévaloir d’un tel engagement », a-t-il souligné.

Giovanni Varelli, vice-président de la FFPV a toutefois évoqué une limite : celle de la lutte en bio. «Il s’avère que les plus gros foyers découverts se situent dans les zones où les producteurs bios sont concentrés », a-t-il glissé à la presse. Lors de l’assemblée générale, Bernard Angelras, le président de l’IFV ne l’a pas contredit. « Nous aurons une attention particulière vis-à-vis des vignerons bios. De nombreux foyers sont partis de chez eux. Le Pyrévert n’est pas rémanent et coûte cher. Il n’est pas vraiment adapté à la lutte. Nous devons apporter des solutions aux producteurs bios qui sont de plus en plus nombreux », a-t-il déclaré.

Retrait des molécules inefficaces

Lors de son discours, David Amblevert a interpellé Juliette Auricoste, la cheffe du bureau de la santé des végétaux à la DGAL. « Madame, des interrogations demeurent sur l’efficacité de certaines molécules insecticides utilisées par la viticulture. Nous sommes face à une maladie de quarantaine, la pépinière viticole demande le retrait des molécules si elles s’avèrent inefficaces. Il en va de la pérennité de notre parc de vignes-mères ». Même s’il n’a pas cité explicitement le Pyrévert, les auditeurs ont bien compris le message.

Contrôle des plants importés

Autre inquiétude des pépiniéristes : les plants importés. « Ce sont des plants étrangers qui sont à l’origine du gros foyer découvert en Ardèche l’an passé à Saint-Marcel d’Ardèche » ont-ils affirmé. La filière demande donc aux autorités françaises de renforcer les contrôles sur le matériel importé. Elle espère également pouvoir co-organiser avec la DGAL courant 2018 une grande réunion avec les autorités administratives de chaque pays membre de l’union européenne pour faire un état des lieux de la réglementation et voir vérifier s’il existe oui et non des disparités dans son application.

Explosion en Auvergne-Rhône-Alpes

L’Assemblée générale de la FFPV a également été marquée par l’intervention de la fédération régionale de la pépinière viticole Auvergne-Rhône-Alpes. Dans cette région, la flavescence dorée explose. Le déclassement supplémentaire d’une vigne-mère de greffons serait dramatique. Et, les greffons de certains cépages locaux comme la mondeuse, l’altesse, la jacquère pourraient manquer en 2018. Les pépiniéristes demandent donc la possibilité de pouvoir traiter à l’eau chaude les greffons prélevés sur les parcelles dont certains ceps sont malades. Juliette Auricoste leur a répondu qu’elle « allait travailler avec la FFPV pour trouver une solution opérationnelle pour 2018 ».

À suivre.

Le Portugal refuse l’adaptation du TEC

Le traitement à l’eau chaude tel qu’il est pratiqué actuellement : 50 °C pendant 45 minutes peut altérer le matériel végétal. Il y a deux ans, l’IFV a montré qu’en réduisant de 10 minutes le temps de trempage à l’eau chaude des plants, cela n’altérait pas l’efficacité du traitement. Depuis, les pépiniéristes se battent pour faire homologuer un nouveau couple temps/température : 50 °C pendant 35 minutes. L’Anses a validé ce nouveau couple. Toutefois le couple actuel est fixé par un référentiel européen. Pour le modifier, il faut donc l’accord des autres Etats Membres. « Malheureusement le Portugal s’y est opposé », a rapporté Pierre Marie Guillaume, qui représente la France au sein du CIP (Comité international de la pépinière). Mais les pépiniéristes ne comptent pas en rester là…

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