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« Il faut adapter les EPI au travail de la vigne »
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Stéphane Travert
« Il faut adapter les EPI au travail de la vigne »

Le beau temps aidant, le ministre de l’Agriculture a pu constaté sur le terrain que les Équipements de Protection Individuelle (EPI) actuellement sur le marché ne sont pas adaptés.
Par Alexandre Abellan Le 08 août 2017
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« Il faut adapter les EPI au travail de la vigne »
«

 Qu’il fait chaud dans les vignes ! Et encore, on ne porte pas d’EPI ! » laisse échapper Stéphane Travert, le ministre de l’Agriculture, sous le chaud soleil bordelais de ce cuisant 4 août. S’étant vu offert un EPI par les représentants du vignoble bordelais lors de sa visite officielle, le député normand ne peut s’empêcher d’ajouter : « je n’imagine pas le mettre. Ne serait-ce qu’en voyant sa matière ! »

Se mettant à jour des dossiers chauds de la viticulture, le député normand aura permis à Bernard Farges, le président de la Confédération Nationale des producteurs de vins AOC (CNAOC) de concrétiser son invitation aux administrations et firmes de tester les EPI en conditions réelles, et en plein été. « Les EPI qu’on me présente aujourd’hui, s’ils sont utilisés pour aller faire la récolte, les salariés, même avec de l’endurance, ne tiendront pas une heure avec un temps comme celui-là » note Stéphane Travert, semblant décidément très réceptif aux arguments de bon sens des élus du vignoble. Ces derniers s’opposant depuis 2015 à un port généralisé des EPI après les délais de rentrée des traitements viticoles.

Équilibrer protection et faisabilité

Au terme de la démonstration dans les vignes girondines, le ministre de l’Agriculture a conclu qu’« il faut protéger les salariés et exploitants, mais il faut adapter les EPI au travail qui est fait sur la vigne ». L’équilibre doit désormais être trouvé entre la nécessité de protection et le réalisme de sa mise en œuvre. Un défi qui ne fait pas peur à Stéphane Travert, qui glisse avoir déjà réussi ce tour de force avec la filière normande de pêche, pour adapter les EPI aux travaux à bord (casques obligatoires pour le chalut, tenues recouvrant pour le filetage en cale…).

Satisfaisant pour la filière viticole, ce message n’a pourtant pas valeur d’engagement. Le ministre suit en effet sa méthode de discussions et d’évaluations avant de prendre une décision. Il ouvre désormais les discussions entre les acteurs. Mais les réflexions sur le terrain de Stéphane Travert devraient alimenter sa rencontre, prévue dans la semaine, avec la direction de l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation (ANSES).

L’espoir de la filière est que le dossier soit désormais tranché par l’État, alors que la question tire en longueur depuis deux ans.

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