in et Société choisit de ne pas aller au combat sur les nouveaux repères de consommation, proposé par un groupe d’experts de l’Inca. Ce dernier, a, le 4 mai, recommandé que des nouveaux repères de consommation soient mis en œuvre : « 10 verres d’alcool standards par semaine maximum, soit deux verres par jours maximum (quel que soit le sexe), avec des jours sans consommation ». Le site Alcool-info-service les a d’ailleurs mis en ligne.
Vin et Société indique qu’ : « au nom des 500 000 acteurs de la vigne et du vin, Vin & Société prend acte de ce changement de norme et renouvelle sa proposition de contribuer à la diffusion des repères de consommation comme l'association l'a déjà proposé aux pouvoirs publics à maintes reprises ». Et de se satisfaire de cette position, qui, selon elle, montre que « la filière viticole s'inscrit dans son temps ». Cette évolution des repères de consommation est une étape majeure. Ils sont en effet parmi les plus bas au monde, selon Vin et Société.
En revanche, Vin et Société se montre beaucoup moins ouverte aux autres recommandations du rapport des experts de la santé publique. Ces derniers souhaiteraient modifier le message sanitaire pour « toute consommation d'alcool comporte des risques pour votre santé ». Ainsi, la consommation d’alcool peut être comprise néfaste dès le premier verre et la politique de santé qui s’orientait vers les comportements à risque passerait à un ciblage sur les consommations modérées. À cette modification du message sanitaire s’ajoute d’autres recommandations : une évolution de la taxation des alcools et notamment des vins, renforcement du cadre publicitaire sur Internet, étiquetage des calories… Pour Vin et Société, ces mesures n’ont jamais fait leur preuve.
La filière est pour
La semaine de 10 verres
Vin et Société choisit d’adopter une position ouverte à propos de nouveaux repères de consommation d’alcool prônés par des experts de la Santé publique.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 07 juin 2017
V
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FLORENSON G?rard
Le 16 juin 2017 à 16:49:29
Pourquoi chercher toujours des "ennemis extérieurs" ? Les recommandations médicales ne sont pas des interdictions, chacun est libre de son comportement individuel, sauf à mettre en danger la vie d'autrui. Après c'est comme le tabac, les drogues, le sucre, le sel... on peut toujours nier les risques de cancer, de diabète, de maladie cardio-vasculaire. Le vin ça n'est pas que de l'alcool, mais c'est aussi de l'alcool tout comme le cognac, la bière ou le cidre. En avoir conscience n'empêche pas d'en boire mais incite à une certaine modération. Toutefois si chaque consommateur potentiel buvait dix verres de vin par semaine les ventes augmenteraient sensiblement car aujourd'hui la consommation moyenne est inférieure. C'est sur le plan de la qualité qu'il faut poursuivre les efforts réalisés car si le pouvoir d'achat augmentait on ne boirait pas davantage de vin mais des vins meilleurs et plus chers. Dix verres de bon vin mettrait du baume au cœur des consommateurs et des producteurs !
Pourquoi chercher toujours des "ennemis extérieurs" ? Les recommandations médicales ne sont pas des interdictions, chacun est libre de son comportement individuel, sauf à mettre en danger la vie d'autrui. Après c'est comme le tabac, les drogues, le sucre, le sel... on peut toujours nier les risques de cancer, de diabète, de maladie cardio-vasculaire. Le vin ça n'est pas que de l'alcool, mais c'est aussi de l'alcool tout comme le cognac, la bière ou le cidre. En avoir conscience n'empêche pas d'en boire mais incite à une certaine modération. Toutefois si chaque consommateur potentiel buvait dix verres de vin par semaine les ventes augmenteraient sensiblement car aujourd'hui la consommation moyenne est inférieure. C'est sur le plan de la qualité qu'il faut poursuivre les efforts réalisés car si le pouvoir d'achat augmentait on ne boirait pas davantage de vin mais des vins meilleurs et plus chers. Dix verres de bon vin mettrait du baume au cœur des consommateurs et des producteurs !
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Bernard Grandchamp
Le 13 juin 2017 à 09:55:39
Mais enfin, accepter cette recommandation de "10 verres maximum par semaine", n'est-ce pas déjà avoir admis (dans nos têtes) un "ciblage sur les comportements modérés"? Vouloir contester l'une après avoir accepté l'autre est une incohérence. Faudra-t-il que nous ayons collectivement accepté les "10 verres maximum par mois", puis "par trimestre", puis "par an", pour comprendre que l'objectif unique des "Ligues de vertu" qui inspirent ces recommandations demeure "zéro verre" partout, toujours, ad vitam aeternam!?... Non, nous ne sommes pas des empoisonneurs! Non, le vin n'est pas seulement une dilution hydro-alcoolique!... Si nous acceptons ces présupposés, alors les mâchoires du piège vont inexorablement se refermer! Pour moi, professionnellement et personnellement, je m'y refuse. Outre que je n'ai nulle envie de mourir guéri, je continuerai de rappeler à nos chères "Ligues de vertu" ces mots de Woody Allen : "La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible"... Prenez soins de vous! Buvez du vin! Bernard Grandchamp Ingénieur agronome - Oenologue Expert environnement et protection des plantes
Mais enfin, accepter cette recommandation de "10 verres maximum par semaine", n'est-ce pas déjà avoir admis (dans nos têtes) un "ciblage sur les comportements modérés"? Vouloir contester l'une après avoir accepté l'autre est une incohérence. Faudra-t-il que nous ayons collectivement accepté les "10 verres maximum par mois", puis "par trimestre", puis "par an", pour comprendre que l'objectif unique des "Ligues de vertu" qui inspirent ces recommandations demeure "zéro verre" partout, toujours, ad vitam aeternam!?... Non, nous ne sommes pas des empoisonneurs! Non, le vin n'est pas seulement une dilution hydro-alcoolique!... Si nous acceptons ces présupposés, alors les mâchoires du piège vont inexorablement se refermer! Pour moi, professionnellement et personnellement, je m'y refuse. Outre que je n'ai nulle envie de mourir guéri, je continuerai de rappeler à nos chères "Ligues de vertu" ces mots de Woody Allen : "La vie est une maladie mortelle, sexuellement transmissible"... Prenez soins de vous! Buvez du vin! Bernard Grandchamp Ingénieur agronome - Oenologue Expert environnement et protection des plantes
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