e concours Féminalise a deux raisons de se réjouir. La première est l'engouement des producteurs français et internationaux pour ce concours créé il y a dix ans. Il est vrai que les chiffres démontrent l’envergure du rendez-vous : 4500 vins seront dégustés au Palais de congrès de Beaune le 6 avril prochain (en hausse de 20 %). Pour les juger : 850 dégustatrices de 23 nationalités différentes feront travailler leurs sens sous la houlette de la présidente Akiko Tomoda, sommelière japonaise. C’est la première fois que le concours se gratifie de la présence d’une présidente étrangère.
Cette notoriété du concours s’explique l'effort de promotion des organisateurs. Les Féminalises ont ainsi organisé une journée de découverte des vins primés lors de Vinexpo Hong Kong et prévoient une opération lors de Vinexpo Bordeaux en juin (les vins primés seront en libre dégustation sur le stand JF Hillebrands le 18 juin). Le salon travaille également sa communication digitale et fait des placements média.
Enfin le sérieux du concours est évidemment un facteur de réussite. Les dégustatrices sont quatre à déguster à l’aveugle le même vin, mais elles n’échangent pas leurs impressions. En effet, elles sont attablées comme lors d’une master class et elles ne dégustent jamais les mêmes vins que leurs voisines. Cette particularité permet de supprimer l’effet de leadership pris par l'un des dégusateurs sur ses collègues que l’on observe souvent lors des concours. Les Féminalises reflètent ainsi la moyenne de la note donnée par quatre femmes. Un jugement sans négociation.