e Comité européen des entreprises du vin (CEEV) sera attentif à ce qu’il n’y ait pas d’entrave au commerce du vin entre la Grande-Bretagne et l’Union européenne. C’est en substance le message que souhaite passer l’organisation alors que Teresa May a invoqué ce 29 mars l’article 50 du traité européen, lançant le processus du Brexit. « Pour permettre aux entreprises et aux administrations de s’adapter au nouveau système -un futur accord de libre-échange entre l’Union européenne et la Grande-Bretagne-, il est fondamental que les négociateurs s’accordent sur une période de transition jusqu’à l’entrée en vigueur de cet accord. Cette période permettra de réduire l’incertitude autant que possible » souligne Ignacio Sanchez Recarte, secrétaire général du CEEV.
Les vins européens représentent 55 % des importations britanniques de vin. Et Jean-Marie Barillère, président du CEEV, de rappeler : « s’assurer d’un commerce fluide est important à la fois pour l’Union européenne et pour l’économie britannique ».