e Concours international de Lyon, malgré sa jeunesse, joue désormais dans la cour des grands. Né il y a à peine sept ans, en 2010, il est parvenu en quelques années à se faire une place parmi les plus « grands », à l'image de son homologue belge, le Concours mondial de Bruxelles.
Pour cette nouvelle édition 2017, qui se déroulera ce samedi 25 mars 2017, 5 829 échantillons, dont 5 300 de vins et 500 de bières et spiritueux, provenant de 30 pays, ont ainsi été envoyés pour être jugés le samedi 25 mars prochain. En 2016, 5 460 avaient été présentés, et huit ans plus tôt, à peine 1 400. L'origine des 5 000 vins est assez représentative des surfaces du vignoble français, avec en tête la région de Bordeaux, suivie du Languedoc et de l'Alsace. Les vins étrangers représentent, quant à eux, 30% environ, dont beaucoup en provenance d'Espagne et d'Italie.


Face à cette progression constante, le nombre de dégustateurs connaît lui-aussi une forte évolution : 900 sont attendus pour 2017, contre 677 l'an passé.
« Nous avons une croissance du nombre d'inscriptions d'environ 20% chaque année », précise Victor Gomez, directeur du salon. Selon lui, les raisons de ce succès sont liées à « un tout » : un «énorme travail » est tout d'abord effectué chaque année sur la communication, via la publicité dans la presse, en amont auprès des producteurs, mais aussi à l'aval, auprès des consommateurs et du circuit CHR, très développé à Lyon. L'objectif : faire connaître le concours et les vins médaillés.
Pour aider au développement de sa notoriété sur ce secteur « traditionnel », le concours a également tissé des partenariats : Les Toques blanches lyonnaises, l’Association des sommeliers Lyonnais et Rhône-Alpes, Metro ou encore Global Wine and Spirits.
Une autre explication tient probablement au prix d'inscription du concours, très concurrentiel. « A 37€ HT, nous sommes l'un des moins chers du marché », indique Victor Gomez. Le choix de la date, « ni trop tôt, ni trop tard », a été soigneusement réfléchi, les candidatures pouvant parvenir avant la fin février de l'année, ce qui laisse le temps aux producteurs de finir leurs vins.
Côté dégustateurs et vins récompensés, un soin tout particulier est apporté à leur sélection : la moitié sont des professionnels du secteur viticole, l'autre des consommateurs amateurs. Ces derniers doivent avoir suivi au préalable une formation ou être membre d'un club de dégustation.


Au fil des ans, le concours a également su se développer grâce à la diversification. Il s'est ouvert aux bières il y a deux ans, un produit qui continue de progresser. 54 catégories ont dû être créées cette année pour pouvoir les différencier. Il s'est aussi enrichi de 65 nouvelles familles de spiritueux pour cette édition.