iam ne cesse de grignoter des parts de marchés. 10% des vins tranquilles bouchés avec du liège le sont avec du Diam, contre seulement 4% en 2006. Ce 21 février, l’entreprise a ajouté une corde à son arc, en présentant à la presse un nouveau bouchon 100% biosourcé.
« Nous travaillons sur ce projet depuis plus de 5 ans, a expliqué Christophe Loisel, responsable R&D de Diam. Nous souhaitions développer une version améliorée du Diam 30 (dont l’élasticité est garantie pendant 30 ans), plus perméable, pour ouvrir les vins, et fabriqué avec un maximum de matières premières d’origine végétale ».
Diam a finalement breveté un bouchon écoresponsable, baptisé « Origine ». « Nous n’utilisons plus aucun produit pétrosourcé. C’est désormais de l’huile de ricin qui lie les granulés de liège. Et nous avons remplacé nos microsphères par des gouttelettes de cire d’abeille. Elles comblent les interstices et empêchent le vin de remonter par capillarité. Nos bouchons sont bien étanches » dévoile Christophe Loisel.
Le bouchon « Origine » a subi une batterie de tests de vieillissement. Sa perméabilité a également été mesurée, « Nous avons eu la confirmation qu’il laisse passer davantage d’oxygène que le Diam 30 classique, auquel on reproche parfois de fermer les vins ». A 12 mois, des dégustations n’ont révélé aucuns défauts.
Diam a déjà produit un million de bouchons « Origine ». Ils sont stockés sur le site de Céret et seront vendus 15 centimes plus cher que la gamme classique.. Pour l’heure, le vigneron peut opter pour un bouchon « Origine » sur les Diam 10 et 30. Une fois les dernières difficultés techniques levées, Diam aimerait proposer cette option sur l’ensemble de ses bouchons.