’an dernier, les États-Unis ont exporté 4,13 millions d’hectolitres de vin pour un chiffre d’affaires de 1,62 milliard de dollars (soit 1,52 milliard d’euros). Si les volumes sont de nouveau en repli (-5 % par rapport à 2015), la valorisation atteint un nouveau record (+1 %). Une performance dont se flatte le vignoble californien, qui concentre 90 % des expéditions américaines.
« Les vins californiens continuent de suivre la tendance à la premiumisation, avec la valorisation en dollars continuant à dépasser les expéditions en volume » se réjouit dans un communiqué Robert P. Koch, le président du California Wine Institute. Qui ne peut s’empêcher, à nouveau, de souligner que « la valeur des exportations californiennes a augmenté de 78 % sur la dernière décennie, malgré une concurrence étrangère lourdement subventionnée ».
L’Union Européenne dans son ensemble est la première destination des vins californiens (avec 40 % du chiffre d’affaires total). Avec un taux de change défavorable, ses marchés sont globalement en repli en volume (au détriment des premiers prix), la valeur bondit de 3 % (jusqu’à +18 % au Royaume-Uni). Pour le Wine Institute, la montée en gamme est la clé d’avenir des vins californiens. Deuxième destination (avec 25 % de la valeur totale), le Canada affiche de belles croissances dans les provinces d’Ontario, du New Brunswick, de Manitoba et de Saskatchewan. Les vins américains seraient les premières références présentes sur les tables canadiennes.
Comme les autres vignobles, la Californie bénéficie de la croissance asiatique, avec une consommation chinoise en croissance, plus en valeur que volume (respectivement +47 et +11 %)
développement en court sur le marché japonais, avec des expéditions croissantes de vins en vrac, mais enjeu compétitif du retrait du traité commercial transpacifique vu comme difficultés (alors que les vins australiens et chiliens bénéficient déjà d’un accord de libre-échange).