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2017, année en demi-teinte pour les rosés pamplemousses de Moncigale
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La faute à la météo
2017, année en demi-teinte pour les rosés pamplemousses de Moncigale

Habituée aux croissances à deux chiffres, la catégorie des Boissons Aromatisées à Base de Vins paie le prix de sa saisonnalité. En témoigne la contre-performance de son leader de marché.
Par Alexandre Abellan Le 13 février 2017
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2017, année en demi-teinte pour les rosés pamplemousses de Moncigale
Jouant la carte de l’apéritif rafraîchissant au bord d’une piscine écrasée par la chaleur provençale, la communication de Moncigale était pour le moins décalée l’été 2016. - crédit photo : Marie Brizard Wine & Spirits
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ffichant des replis de 10 % de ses ventes françaises en volume et valeur sur l’année 2016, la gamme Fruits and Wine de Moncigale connaît pour la première fois de son histoire un repli de ses ventes de ses rosés pamplemousse et autres goûts (blanc fleurs de cerisier, rouge framboise…). La faute à une météo maussade sur le printemps et l’été 2016, conduisant les ventes à revenir au niveau de 2015, alors que la marque s’était flattée de passer le cap du million de caisses de neuf litres en 2016 (affichant alors une hausse annuelle de 8 % de ses volumes).

Le climat a été défavorable à l’ensemble des BABV précise le communiqué du groupe Marie Brizard Wine  & Spirits (ex-Belvédère), qui souligne dans un communiqué financier que la catégorie s’est repliée de 12 % sur l’année passée (d’après les panels Nielsen).

29,1 % du marché français

« Ce tassement du chiffre d’affaires ne reflète pas la forte amélioration des parts de marché des principales marques piliers du groupe » ajoute MBWS. Les vins aromatisés Fruits and Wine affichent ainsi une part de marché de 29,1 % en 2016, en hausse de 0,7 point par rapport à 2015.

À noter que l’effet de la saisonnalité sur la consommation des rosés pamplemousse est à double tranchant. Après des replis sur les deuxième et troisième trimestres, le dernier affiche des hausses de 12 % en volume et 21 % valeur. Témoignant que les BABV s’affranchissent progressivement de la consommation estivale, comme les rosés.

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