ernière ligne droite pour la FCVA : en assemblée générale statutaire, ce 6 février, Stéphane Héraud, son président, a tracé les contours de la future entité, Coop de France Nouvelle Aquitaine, qui sera portée sur les fonts baptismaux le 19 mai prochain. Elle réunira 300 coops agricoles dont 70 caves viticoles (vins et spiritueux), lesquelles viendront constituer la section viticole de la structure. « Il s’agit de s’aligner sur la nouvelle territorialité des régions et de se doter d’une structure unique en faisant converger nos quatre organisations pour parler d’une même voix » a-t-il expliqué. Autre raison : donner plus de compétences et de services pour un même cout. Bref mutualiser les moyens « plutôt que de réduire la voilure ou d’augmenter les cotisations " fait observer Stéphane Héraud.
« Nous devons faire des économies budgétaires tout en élargissant l’offre pour les coopérateurs " répète Philipe Sommer, fraichement nommé délégué de Coop de France Nouvelle Aquitaine. Ainsi la référente Bio qui n’exerçait qu’en Limousin pourra faire partager son expérience à toutes les caves viticoles. Idem pour le référent agro écologie ou celui en charge du RSE (responsabilité sociétale des entreprises) qui n’intervenait qu’en Aquitaine. Conséquence de la fusion, les outils informatiques, les services comptables vont être optimisés. Les bureaux abritant les quatre organisations seront vendus (à l’exception du bureau de Limoges qui garde une antenne). Un bâtiment en construction, proche de la Cité du Vin à Bordeaux, livré à l’été 2018, regroupera la quinzaine de salariés de la nouvelle structure. Enfin, Stéphane Héraud a pris bien soin de rappeler que l’l’indépendance financière et politique des caves viticoles au sein de Coop de France Nouvelle Aquitaine serait préservée. Pour preuve : la section vin décidera du montant des cotisations et se dotera d’un président en charge de l’ensemble des dossiers viticoles.