out terrain, « le cidre est l'accord de bon sens avec une galette des rois. Il n'y a pas de risque en jouant le ton sur ton du sucré » juge Fabrizio Bucella, chroniqueur pour la Revue du Vin de France et le site Huffington Post. Ouvrant des pistes plus aventureuses, le sommelier se prête à l'exercice de trouver le vin idéal pour chaque galette pâtissière.
Pour la frangipane traditionnelle, il recommande un « Champagne faiblement dosé, plutôt jeune et bien frais. On est ainsi sur le levuré et le brioché, en accord avec côté massepain et fermentaire de la galette ». Son accord joue sur la minéralité et la fraîcheur de l'effervescent champenois pour nettoyer le palais du riche feuilleté : « il faut préparer la bouche à accueillir la prochaine fournée ! » s'exclame-t-il.


Dans le cas, moins orthodoxe, où la frangipane est fourrée, tout dépend de la garniture, note Fabrizio Bucella, qui ne cautionne pas ce type de galettes. S'il s'agit d'une confiture type abricot, le sommelier opte pour de jeunes vins doux de Bordeaux (type Graves Supérieures ou Sainte-Croix-du-Mont). Dans le cas de fruits noirs ou de pâte au chocolat, il conseille de jeunes et fruités vins doux naturels (type Banyuls, Maury ou Rivesaltes).
Pour la galette de brioche, parée d'éclats de sucre et de fruits confits, le sommelier part sur des crémants, rafraîchissants et peu sucré. Et, belgitude oblige, conseille d'essayer « une bière, blonde ». Quant à la température de service de la galette, Fabrizio Bucella est plutôt partisan de la fraîcheur. La chaleur faisant ressortir le sucré, ce qui pousse à opter pour vins encore moins dosés.