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ImmunRise cherche 1 million d'euros pour développer ses algues fongicides
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Financement participatif
ImmunRise cherche 1 million d'euros pour développer ses algues fongicides

Planchant sur un biopesticide viticole, la start-up bordelaise appelle la société civile à financer ses recherches. Pour lui assurer l’indépendance des firmes agro-industrielles, qui en sont purement et simplement bannies.
Par Alexandre Abellan Le 12 décembre 2016
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ImmunRise cherche 1 million d'euros pour développer ses algues fongicides
Basée à Pessac, l’équipe d’ImmunRise joue la carte de la proximité en confiant son opération de crowdfunding à une entreprise bordelaise, Happy Capital. - crédit photo : ImmunRise Technologies
«

 Si cela fonctionne bien, ceux qui auront investi dans notre projet auront fait une belle affaire ! » parie l’ingénieur agronome Laurent de Crasto, le dynamique co-fondateur d’ImmunRise. On ne peut plus confiant dans le développement de sa solution, secrète, de micro-algues pour traiter le mildiou et le Botrytis de la vigne (voire les grandes cultures, comme le blé). Pour soutenir son projet ambitieux de biopesticide marin, la start-up lance aujourd'hui une levée de fond participative, ou crowdfunding.

Hébergée par la plate-forme bordelaise Happy Capital (cliquer ici pour y accéder), l’initiative se donne pour objectif de lever un million d’euros. Mais le plafond peut monter jusqu’à deux millions € précise Laurent de Crasto. « Cela représenterait alors 20 % des parts sociales. Il s’agit de vrais investisseurs, qui forment une holding » souligne-t-il. Ces fonds doivent permettre à la PME de passer à la vitesse supérieure dans son développement. Après avoir fait ses preuves in vitro, la préparation de mico-algues doit se confronter à des conditions réelles, notamment pour paver le chemin d’un dossier de demande d’Autorisation de Mise sur le Marché (AMM).

Plan d’actions

Espérant pouvoir commercialiser en 2019-2020 ses premières solutions viticoles contre le mildiou et le botrytis, Laurent de Crasto concède que « la phase d’obtention de l’AMM commence à coûter. Comme la création d’une usine pilote pour monter notre capacité de production à un niveau suffisant. » Sachant que la production actuelle de micro-algues reste à petite échelle, pour les industries de niche de la pharmacie et de la nutrition.

Il n’y a pas besoin de payer l’ISF pour acheter nos actions

Si ImmunRise veut se doter de moyens à la hauteur de ses ambitions, la start-up tient farouchement à son indépendance. Et veille à garder à l’écart tout investisseur issu de l’industrie agrochimique. « Il y a une clause d’agrément qui nous permet de refuser l’entrée au capital de toute société ou filiale d’un groupe phyto » précise Laurent de Crasto.

« Nous ne voulons pas que le seul intérêt financier gouverne notre entreprise. L’idée est que les consommateurs et les vignerons reprennent le pouvoir de décision dans les choix gouvernant leur production et leur alimentation » explique-t-il. Pour permettre au plus grand nombre de prendre des actions, le montant plancher a été fixé à 300 euros.

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Tous les commentaires (2)
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bannelier Le 03 novembre 2020 à 09:25:22
qu'en est il 4 ans après ? Immunrise a progressé ? Toujours intéressée par les investisseurs
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Alexandre Le 12 décembre 2016 à 14:10:11
J'espère que ce sera une alternative crédible aux pesticides pour les viticulteurs souvent bien démunis sur les solutions possibles et qui devront respecter les engagements du plan Ecophyto (diminuer par 2 l’usage des pesticides en 2025), tout en s'affranchissant des firmes chimiques toutes puissantes. Rien que pour ça je vais investir...!!
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