A minima, le salon a accueilli plus de visiteurs qu’en 2014 » se réjouit Delphine Demade, la directrice du salon Vinitech (Congrès et Exposition de Bordeaux), partageant les premières tendances de bilan en clôture de l’évènement. Pour sa vingtième édition, Vinitech aurait ainsi accueilli plus de 45 000 visiteurs, ce qui était son objectif affiché.
En attendant les chiffres définitifs, les organisateurs du salon ne cachent pas leur joie d’avoir remporté le défi lancé par son concurrent allemand Intervitis Interfructa. Jusque-là triennal, le salon technique de Stuttgart est passé à un rythme biennal, tout en se calant sur les dates de Vinitech. Mais à l’heure du bilan, « Intervitis a accueilli moins de visiteurs. Et d’exposants, qu’ils soient français ou allemands (comme Ero qui a préféré Vinitech) » rapporte, non sans satisfaction, Delphine Demade. Intervitis décalant ses dates à novembre 2018, le défi a été nettement remporté se félicite-t-elle : « la bataille continue, mais au moins la situation est assainie. On ne prend plus nos clients en otage, nous n’avons plus qu’à faire la différence. »


A écouter les exposants, le ressenti sur le volume de visiteurs est moins tranché que pour l’organisatrice. Mais la sensation de qualification du visitorat fait consensus, les professionnels venant avec des besoins précis. Résultat, « des tonneliers comme Nadalié ont réalisé des ventes sur le salon. Alors qu’ils sont avant tout là pour l’image » note Delphine Demade. « On sent un vrai engouement. Au point que l’on a déjà reçu les lettres recommandées d’exposants pour s'inscrire dans deux ans… Franchement, du jamais-vu ! »
Pour les nouveautés de cette édition, le bilan est également positif pour le premier parcours bio, le sujet des intrants ayant mobilisé les attentions cette édition. De même pour le Techno Show qui, une fois bien amorcé, a su trouver son public.