l’occasion de sa quatorzième assemblée générale à Bento Gonçalves (Brésil), l’Organisation Internationale de la Vigne et du Vin (OIV) a adopté seize résolutions réglementaires. Parmi les articles ajoutés au Code International des Pratiques œnologiques de l’OIV se trouve la discrète résolution OENO 567A-2016. Si le texte finalisé n’a pas encore été diffusé, il s’agit d’une importante première distinction parmi « les substances déjà admises par l’OIV en substances utilisées comme additifs ou celles utilisées comme auxiliaires technologiques » explique laconiquement le site de lOIV.
Non exhaustif, ce classement se penche sur les agents de clarification ou de fermentation, les conservateurs, les régulateurs d’acidité… Et même les gaz. Ce texte rappelle également ce qui distingue les additifs alimentaires des auxiliaires technologiques : les premiers étant incorporés dans le processus de fabrication alimentaire et soumis à une Dose Journalière Admissible, tandis que les seconds ne doivent être présents qu’à l’état de traces et de résidus (selon les définitions de référence du Codex Alimentarius).
Cette subtile mise au point s’insère dans les vifs débats qui ont lieu depuis le début d’année sur une limitation internationale des additifs œnologiques (cliquer ici pour en savoir plus). L’enjeu étant d’opter internationalement des limites maximales et des Bonnes Pratiques de Fabrications indicatives (BPF) pour les additifs de vinification et de stabilisation. La première consistant à quantifier précisément des limites de concentrations, tandis que la seconde propose un guide non coercitif.
Avec sa résolution, l’OIV estime contribuer « à instaurer une meilleure harmonisation entre les organisations internationales et facilitera le commerce international des vins de raisins ».