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La tulipe sauvage protégée sur les vignobles d’Anjou
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D'un joli jaune
La tulipe sauvage protégée sur les vignobles d’Anjou

Au cœur de l’appellation coteaux-du-layon, une réserve importante de tulipe jaune a été décelée. Rare et protégée, la fleur a fait l’objet d’une forte mobilisation, y compris citoyenne.
Par Patrick Touchais Le 04 novembre 2016
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La tulipe sauvage protégée sur les vignobles d’Anjou
La tulipe sauvage fait partie des espèces rares et protégées. - crédit photo : CPIE Loire-Anjou
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 Sauvons la tulipe sauvage ». Sur la plate-forme de financement participatif Ulule, l’appel a été lancé en septembre par le Conservatoire des espaces naturels des Pays de la Loire. Objectif : récolter 5 200 € pour aider à l’achat d’une parcelle de 2,4 ha à Saint-Aubin de Luigné dans le Maine-et-Loire, au cÅ“ur du vignoble d’Anjou, où plusieurs milliers de bulbes de la précieuse fleur ont été comptabilisés. En quelques semaines, le retour a été à la hauteur : plus de 6 200 € engrangés. Au global, l’association avait besoin de quelque 15 000 € ; la différence a été apportée par des mécènes.

Identifiée lors d'une vente foncière

Jusque-là, il s’agissait de simples terres exploitées par un éleveur. Des terres classées en appellation coteaux du layon à Saint-Aubin de Luigné, mais vierges de tout pied de vigne. À l’heure de la retraite, l’agriculteur a souhaité vendre ses parcelles à des vignerons voisins, mais la présence de la tulipe sauvage a freiné les ardeurs de plantations des viticulteurs, car le CPIE Loire Anjou (Centre permanent d’initiatives pour l’environnement) avait identifié les lieux comme l’une des plus belles réserves de bulbes de la plante dans tout l’ouest de la France. La plante bénéficie d’un plan de conservation national piloté par le Conservatoire botanique national de Brest.

Sont alors entrées dans la boucle, la Fédération viticole de l’Anjou, la Chambre d’agriculture, la Safer, la Dreal… Avec une volonté commune de protéger ce terroir à tulipes, mais aussi de ne pas freiner le développement des vignerons. Ces parcelles en coteau ont fait l’objet d’un passage par la Safer, qui au final, en a cédé une partie à un vigneron, à la condition qu’une autre partie – la plus basse du coteau – soit acquise par le Conservatoire d’espaces naturels des Pays-de-la-Loire pour protéger et favoriser le développement de la tulipe.

En poursuivant les recherches sur les autres parcelles de l’éleveur, d’autres bulbes ont été répertoriés. Avec une découverte intéressante. Là où l’agriculteur travaillait son sol, les tulipes se développaient et fleurissaient plus que dans les parcelles en prairies. Deux autres viticulteurs intéressés pour reprendre des parcelles restantes pourront donc – lorsque la vente sera définitivement actée – les exploiter, à condition d’appliquer un travail du sol cohérent avec le développement des fleurs. Au mois de mars, ils verront donc fleurir au milieu de leurs vignes, de jolies fleurs jaunes.

 

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Kuntzmann Philippe Le 29 mars 2017 à 10:49:57
5 mois après la parution de cet article je me décide malgré tout à réagir. En effet des travaux sur la préservation de la tulipe jaune ou tulipe des vignes, une tulipe ensauvagée d'origine méditerranéenne qui était présente au moyen âge dans les jardins et qui s'est ensuite répandue plus largement, ont été effectués il y a près de 25 ans à l'ITV de Colmar par Monsieur Emile Meyer. En Alsace nous savons depuis 1994 que l'enherbement par la concurrence qu'il exerce empêche la tulipe et les autres géophytes, de prospérer. C'est d'ailleurs le but de l'enherbement semé, occuper l'espace et éliminer les adventices. Un enherbement naturel non travaillé a le même effet au bout de quelques années. Le travail du sol est favorable uniquement s'il n'est pas effectué trop profondément et assez tardivement, lorsque les tulipes ont terminé leur cycle, afin de ne pas déranger les bulbes. Mais le sol doit évidemment être assez propre en sortie d'hiver, afin de ne pas avoir un tapis d'herbe qui concurrencerait les tulipes...La technique qui favorisait le plus les tulipes et autres plantes à bulbes était un désherbage chimique tardif, après que ces plantes aient fini leur cycle (floraison et mise en réserves)...
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