l y a la gastronomie à la française, les jardins à la française, l’architecture à la française, le luxe à la française… et puis il y a la segmentation à la française. De plus en plus d’AOC ou de classements cherchent à segmenter leur offre pour répondre à une tendance lourde du marché, la « premiumisation », mais aussi pour renforcer leur image de marque et démontrer leur capacité à produire des élites. Ces différents organismes baptisent leurs pépites avec des noms de rêve, de grandeur, d’éloquence. Se sont-ils posés la question du consommateur ? Déjà embrouillé dans leur géographie bachique, balbutiant sur les noms d’AOC, ce client final saura-t-il faire le lien avec toutes ces marques collectives émergentes ? Cette segmentation à la française prend en effet la voie du droit privé, évitant ainsi le processus long de la reconnaissance par l'Inao. Et l’on voit poindre une autre approche de la segmentation vitivinicole à mille lieux du système établi…
La segmentation à la française
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 30 septembre 2016
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