vec son look de robot d’exploration spatiale, le troisième prototype du projet européen Vinerobot fait résolument rimer viticulture de précision avec science-fiction : alignant les capteurs pour cartographier les teneurs en azote et intensités colorantes. « Mais il aurait été dommage de proposer une solution automatisée sans y inclure des solutions environnementales » estime son concepteur, le roboticien Christophe Millot (Wall-YE). C’est ainsi que robot nouveau est équipé de deux panneaux solaires galbés (« assez larges pour permettre une autonomie suffisante ») et (« avec un châssis tubulaire en inox sans peinture »)
Par rapport au deuxième prototype, présenté ce 7 septembre dans les vignes de Buzet, cette version finalisée est plus longue (+50 centimètres, à 150 cm de long pour 85 cm de large et 80 cm de haut) et affiche un couple plus élevé (pour moins de vitesse). L’ensemble gagne en stabilité et en adhérence : « la forme carrée ne permettait pas de monter des fortes pentes. Avec ces proportions et un meilleur écartement des roues, le robot peut parcourir des côtes à 45 degrés et des dévers » se félicite Christophe Millot.
Devant finaliser pour le premier semestre 2017 le projet d’industrialisation du Vinerobot, son consortium de recherche travaille actuellement aux dernières finalisations. Et doit prochainement se pencher sur les questions clés de sa commercialisation.
Vous aussi, jouez aux sept différences entre les deux générations de VineRobot (photo : Universidad de La Rioja Logroño).