Point d'étape

Ces caves qui rejoignent In Vivo Wine

ce jour, une dizaine de caves ou d’unions de caves ont finalisé leur adhésion au groupe InVivo pour participer à son projet InVivo Wine. Val d’Orbieu et Evoc (ex-Uccoar), les deux coopératives viticoles constitutives de Vinadeis, ont naturellement été les premières à adhérer. À elles deux, elles pèsent près d’1 million d’hl. Elles ont été rapidement suivies par Agamy, regroupement de trois coopératives du Beaujolais et des vignobles environnants (70 000 hl) et par la cave de Roquemaure dans le Gard (23 000 hl). Plus récemment, la coopérative gardoise de Saint-Maurice-de-Cazevieille s’est également lancée dans l’aventure. « Nous sommes partenaires depuis plusieurs années avec Val d’Orbieu qui nous achète 10 000 à 15 000 hl par an. Mais c’est surtout le projet bio d’In Vivo Wine qui nous a intéressés. Nous produisons 15 000 hl de vin bio par an et n’avions aucun grand metteur en marché qui nous suivait dans cette stratégie », explique Vincent Trouillas, le président de cette coop qui produit 140 000 hl par an.

Nous pouvons continuer à travailler avec d’autres clients 

Dans les Corbières, la coopérative Les Terroirs du Vertige s’est aussi portée candidate. « C’est un projet qui cadre avec notre stratégie de développement. L’engagement d’apport de 20 % de notre production nous permet de conserver nos clients historiques qu’il n’était pas envisageable de laisser tomber. Le projet d’In Vivo Wine d’adosser des marques fortes à nos indications géographiques nous semble la bonne stratégie pour percer à l’export tout en garantissant la sécurité de nos adhérents. Enfin l’idée d’un négoce coopératif où nous avons notre mot à dire a également pesé dans notre décision », témoigne Ludovic Roux, le président. Le GICB à Banyuls fait aussi partie des nouvelles recrues. « Notre adhésion à In ViVo nous ouvre des marchés à l’export qui nous étaient inaccessibles car notre structure est trop petite pour investir dans une force commerciale sur le grand export », explique Damien Malejacq, responsable marketing et communication. Selon lui, deux points essentiels ont convaincu le conseil d’administration : « c’est nous qui prenons une participation dans In Vivo et pas l’inverse. Nous restons donc souverains dans notre structure. Autre point déterminant : il n’y a pas d’exclusivité de partenariat. Nous pouvons continuer à travailler avec d’autres clients ». La coopérative catalane livrera 30 % de sa production à In Vivo Wine, soit environ 7 000 hl par an, essentiellement en Banyuls et AOC Collioure. Il n’est pas exclu que ses produits soient commercialisés sous sa marque Terres des Templiers. Des discussions sont en cours à ce sujet entre les deux partenaires.

Construire des marques fortes à l’international

Autre cave, autre région mais même motivation : la cave La Bastide, plus grosse coopérative du Tarn (70 000 hl), a elle aussi rejoint In Vivo pour profiter de son savoir-faire et de son implantation à l’international. « Cette contractualisation sur le long terme, dont In Vivo Wine a besoin pour sécuriser ses approvisionnements et construire des marques fortes à l’international, constitue une solide garantie pour nos coopérateurs », assure le directeur général Michel Darles. Là encore, la marque Labastide, développée par la cave, sera mise en avant par InVivo, notamment sur les vins effervescents, pour lesquels la cave a prévu d’importants investissements techniques en 2017.

Enfin des discussions ont été engagées entre In Vivo et une coopérative de Gironde qui ne souhaite pas, à ce stade, dévoiler le projet.

Le groupe In Vivo organisera à nouveau cette année au mois d’octobre des rencontres (*) dans chaque région viticole pour faire un point sur la construction de son pôle vin et attirer de nouveaux adhérents.

(*)Dijon le 5 octobre, Nantes le 21 octobre, Avignon le 25 octobre, Narbonne le 27 octobre et Bordeaux le 28 octobre.