vec 157 hectares en bio, Vinadeis peut prétendre à jouer dans la cours de ce segment de marché en tant qu'opérateur important. « C’est une base sérieuse, et avec une centaine d’hectares en conversion, nous avons, dans les trois ans qui viennent, un potentiel d’environ 15 000 à 18 000 hectolitres» estime Bertrand Girard, directeur général et président de directoire de Vinadeis. Cette assise a conduit Vinadeis à créer Vinadeis bio, il y a six mois. Cette dernière société a donné naissance à la société « Les artisans bio », créée avec Robert Eden, co-propriétaire du Château Maris. « Celui-ci, précurseur du bio et de la biodynamie dans le Languedoc, nous apporte son savoir-faire et appuie nos productions » explicite Bertrand Girard. Il intervient sur trois gammes : celles des domaines et Châteaux (le groupe en possède 45, dont 10% sont en AB), la marque Robert Eden et celle Terre de sens. Cette structuration de l’offre a l’ambition de permettre l’émergence d’un pôle viticole bio languedocien. « Nous estimons à 10 millions d’euros le potentiel du chiffre d’affaires que représente la bio. C’est un segment qui croît fermement, mais nous sommes pas dans la course aux chiffres mais à la belle promesse»
C'est au début du printemps que l'on devrait connaître le nombre et le nom des coopératives qui se lanceront dans l'aventure d'InVivo Wine. Une quinzaine serait dans les starting-block, les derniers ajustements étant en train d'être travaillés. Il est notamment question de création de profils produits précis permettant de lancer des produits taillés pour réussir à l'export.