evendiquant « de forts résultats dans un climat économique difficile », le groupe Distell se flatte d’avoir réalisé un chiffre d’affaires de 1,3 milliard d’euros sur l’année fiscale s’achevant en juin 2016, soit une augmentation de 10 % en valeur par rapport à la période précédente, quand les volumes affichent une croissance de 3 % en vins, spiritueux, cidres et cocktails pré-mix.
A domicile, le groupe sud-africain fait état d’un véritable « élan ». Avec des volumes en hausse de 9 % et un chiffre d’affaires en croissance de 12 % (à 943 millions d’euros), alors que l’Afrique du Sud se trouve « dans une période de contraction de son économie et de mise sous pression du pouvoir d’achat de ses consommateurs » précise un communiqué du groupe. « Nous avons amélioré nos capacités de marketing et de ventes en étendant notre empreinte nationale et en approfondissant notre pénétration du marché avec l’accès à 36 000 points de vente » se félicite Richard Rushton, le directeur général de Distell.


Mais sur le reste du continent africain, les ventes de Distell s’effondrent nettement : -15 % en volume et -3 % en valeur. Marché clé pour Distell, l’Angola est à l’origine de ce repli. « Sévèrement affecté par la chute des prix du pétrole, sa principale source de revenus, le pays enregistre un fort impact sur les dépenses de consommation » analyse le groupe. Pour minimiser l’effet de ce recul, la communication financière de Distell liste les autres marchés africains en croissance : le Botswana, le Kenya, le Lesotho, le Mozambique, la Namibie, le Nigéria, le Swaziland et la Zambie.