remier groupe sud africain des bières, cidres, vins et spiritueux, Distell vient de publier ses performances commerciales sur l’année se finissant en juin 2015 : +6 % en volume par rapport à 2014, et +10 % en valeur (pour un chiffre d’affaires de 19,6 milliards de rands, soit 1,3 milliard d’euros). Directeur général du groupe, Richard Rushton se félicite de ces croissances soutenues, « défiant » un environnement économique délicat. Représentant plus des deux-tiers des commercialisations de Distell, le marché sud-africain tire son épingle du jeu, avec des croissances de 7 % en volume et 12 % en valeur (pour les seuls vins, ces évolutions sont respectivement de 14 et 16 %). « Nous étendons notre distribution sur le marché domestique et nous avons mis en place une politique de prix et de promotions plus rigoureuse sur notre porte-feuille de marques » estime Richard Rushton.
S’inquiétant des signes de repli économique de l’Afrique du Sud, Distell se donne pour objectif de transposer les réussites de sa stratégie domestique à l’export. Misant depuis longtemps sur les marchés subsahariens (qui représentent aujourd’hui plus de la moitié de ses exportations), le groupe Distell y affiche une croissance soutenue : +7 % en volume et +12 % en valeur. Ses principaux marchés y sont l’Angola, le Kénya, le Mozambique et la Zambie. La faiblesse du rand serait à l’origine de ventes mitigées sur les autres marchés (-6 % en volume, +4 % en valeur),
[Photo : Distell]