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Le négoce ne valide pas certains contingents d’autorisations de plantation nouvelle
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Vallée du Rhône
Le négoce ne valide pas certains contingents d’autorisations de plantation nouvelle

Pour certaines appellations, le négoce rhodanien n’a pas donné son assentiment aux demandes de contingents de plantation nouvelle 2017 présentées par la production lors du CRINAO du 25 août. Et ce n’est pas en raison de volumes contingentés.
Par Marion Sepeau Ivaldi Le 30 août 2016
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 Le négoce ne valide pas certains contingents d’autorisations de plantation nouvelle
Comment mieux répartir les autorisations de plantation entre les exploitations ? Un sujet qui va occuper la rentrée politique viticole. - crédit photo : DR
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n Vallée du Rhône, le CRINAO se termine avec une question plus que brûlante : comment répartir équitablement les autorisations de plantation nouvelle ? Ce 25 août, neuf appellations (Cairanne, Cornas, Crozes-Hermitage, Saint-Joseph, Saint-Péray, Vacqueyras, Vinsobres, Lubéron et Ventoux) ont présenté des demandes de contingent en les assortissant d’une mesure spéciale : les autorisations de plantation seront distribuées dans la limite d’un seuil attribué par exploitation. Cette mesure, travaillée durant l’été par la production, n’a pas été du goût du négoce. Et bien qu’un accord entre la production et le négoce sur le volume de contingent de plantations avait été trouvé, le négoce n’a pas donné sa validation.

Le nouvel entrant, un critère très critiqué

La position du négoce apparaît plus que compréhensible. Attribuer un seuil par exploitation ne fait pas partie de la réglementation en vigueur et, par ailleurs, elle n’est pas compatible avec la réglementation européenne, précise FranceAgriMer. Pour Philippe Pellaton, l’initiative voulait surtout mettre en avant un problème de fond : comment garantir une équité d’accès aux autorisations de plantation. En effet, sur fond de demande d’autorisation de plantation bien au-delà du contingent fixé, certaines appellations ont accordé la quasi-totalité à quelques rares opérateurs car il s’agissait de nouveaux entrants, considérés comme prioritaires. A titre d’exemple, à Saint-Joseph, il restait 1,5 hectare à répartir entre 273 demandes après que les nouveaux entrants ont été servis.

La question de l’équité d’attribution des autorisations de plantation reste donc entière. Elle sera l’une des grands débats de la rentrée. A ce jour, la réglementation européenne n’autorise pas la définition d’un plafonnement des demandes individuelles. « A ce stade, rien n’est prévu explicitement pour un plafonnement dans le texte communautaire » confirme ainsi FranceAgriMer. La demande avait été portée par les professionnels et le ministère de l’Agriculture lors des négociations avec la Commission européenne sans aboutir à un texte explicite. Mais, la CNAOC veut croire que ce type de plafonnement est possible et a sollicité l’Etat à ce sujet.

 

Le contingent de plantations nouvelles fixé à 150 hectares en Côtes du Rhône
Si l’an dernier le contingent de plantations nouvelles atteignait la surface de 600 hectares (pour 90 hectares de demandes), le contingent 2017 se situe à 150 hectares pour l’appellation Vallée du Rhône et Vallée du Rhône Village. « Nous avons travaillé de manière beaucoup plus fine, cette année » se satisfait Philippe Pellaton. Le travail a notamment consisté à tenir compte des surfaces de vigne restructurées mais que ne sont pas en production, soit environ 2200 hectares. Les stocks sont également rentrés en ligne de compte ainsi que les prévisions de croissance. Ce dernier critère, difficile à estimer, à tabler sur une croissance de 0,8 % de hausse des sorties de chais. « Avec 150 hectares de contingent, nous ne limitons pas les volontés d’agrandissement sans pour autant perturbé l’équilibre de croissance de l’appellation » commente Philippe Pellaton. 

 

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