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Laurent Maynadier siffle le début des vendanges 2016
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Laurent Maynadier siffle le début des vendanges 2016

Récoltées à Fitou, les premières grappes de muscat sec annoncent le coup d’envoi de la récolte languedocienne. Marquée par la sécheresse et de petits rendements.
Par Alexandre Abellan Le 10 août 2016
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Laurent Maynadier siffle le début des vendanges 2016
Le titre de premières vendanges du bassin viticole est appuyé par le Conseil Interprofessionnel des Vins du Languedoc, qui en fait un outil de communication dans un communiqué de presse. - crédit photo : Château Champ des Sœurs
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evendiquant de nouveau le titre de premier vendangeur languedocien, Laurent Maynadier va lancer ce vendredi 12 août ses vendanges au château Champ des Sœurs. Avec des taux de sucre de 11 à 11,5 degrés d’alcool potentiel, ses muscats petits grains sont bel et bien mûrs pour lui : « on vise une acidité totale de 4 [g/L H2SO4], dès que l’on a un équilibre acide/sucre/arômes en bouche, on n’hésite pas à cueillir » explique-t-il, s’attendant à voir ses voisins vendanger après le 15 août. Si ses muscats à petits grains seront récoltés cinq jours plus tard que l'an passé, le vigneron annonce que ses grenaches devraient afficher jusqu'à une dizaine de jours de retard. Mais plus qu’un aspect tardif, ce millésime est marqué par le manque d’eau, et l’annonce de petits rendements.

La baisse des rendements fait froid dans le dos

Revendiquée en vin de pays, la parcelle de muscats petits grains devait produire 40 à 45 hectolitres de vin par hectare au début de la saison. Actuellement, Laurent Maynadier espère, au mieux, monter son rendement à 35 hl/ha. Et encore, « cette parcelle est au bord des étangs et de la mer, il n’y a pas de gros stress hydrique » précise le vigneron. Sans aller jusqu’aux défoliations, ses pieds de grenache marquent le coup, faute de précipitations suffisantes cet hiver et ce printemps. Sans compter que « leur floraison s’est mal passée. Le vent du Nord et le coup de chaud ont causé coulure et millerandage... » Avec un rendement prévu à moins de 20 hl/ha, la chute de rendement s’approche des -40 %. « On a la chance d’avoir neuf mois d’élevage en rouge. Avec un an de stock, on va faire tampon » conclut Laurent Maynadier.

 

Ce domaine familial de 17 hectares est actuellement en deuxième année de conversion vers la viticulture biologique. L’intégralité de sa surface est vendangée à la main.

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