ette année, le vignoble chilien a récolté 10,1 millions d’hectolitres de vin. Soit une baisse de 21 % par rapport à la récolte, record, de 2015 (s’élevant à 12,9 millions hl, soit +28 % par rapport à 2014). Ce recul de production est à relativiser sur le long terme, étant en fait de -2 % par rapport à la moyenne décennale. Détaillant la récolte nationale, le dernier rapport des services agricoles chiliens précise que 8,5 millions hl sont revendiqués dans la catégorie des vins de « denominación de origen » (soit 84 % de la production chilienne). Au sein de ces vins à indication géographique, le premier cépage est le cabernet sauvignon (33 % des volumes), suivi par le sauvignon blanc (14 %), le merlot (13 %), le carménère (10 %), le chardonnay (10 %), la syrah (7 %)... Le solde est constitué de 1,2 million hl de vin sont sans indication d’origine (soit 12 % du total) et 400 000 hl de vins issus de raisins de table (4 % du total).
« Cette récolte, la baisse de la production est très étroitement liée à des facteurs climatiques. Les pluies d’avril ont provoqué des pertes significatives sur les cépages rouges récoltés plus tardivement. Dans les régions de O’Higgins et de Maule, les raisins ont été affectés par Botrytis » rapporte Ángel Sartori, le directeur général des services agricoles chiliens, interrogé par le site Marco Trade Et l’expert d’ajouter que « pour les régions du Nord, qui n’ont pas été affectées par les pluies, les productions sont au contraire en hausse ».