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Syngenta présente son produit de biocontrôle
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Lutte contre le mildiou et l’oïdium
Syngenta présente son produit de biocontrôle

Le 12 juillet, Syngenta a présenté à plus de 160 distributeurs et prescripteurs sa solution de biocontrôle pour lutter contre le mildiou et l’oïdium de la vigne.
Par Christelle Stef Le 13 juillet 2016
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Syngenta présente son produit de biocontrôle
Les distributeurs et les prescripteurs étaient venus nombreux pour découvrir le nouveau produit de biocontrôle de Syngenta - crédit photo : Christelle Stef
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onnaissez-vous le COS-OGA ? Il s’agit du principe actif du nouveau produit de biocontrôle de la société Syngenta. Il se compose d’un cocktail d’oligosaccharides (fragments de sucre) issus de la carapace de crustacés et de pectines de pomme et d’agrumes. Il agit en stimulant les défenses naturelles de la plante. Il a été mis au point par FytoFend, une cellule de transfert de l’université de Namur en Belgique.

Il rentre dans la composition de deux produits : Bastid et Blason* à la concentration de 12,5 g/l. Ils se présentent sous la forme liquide (formulation SL)

Ceux-ci sont déjà autorisés en cultures légumières sous serre contre l’oïdium. Ils devraient être homologués sur vigne pour lutter contre le mildiou et l’oïdium prochainement. Les viticulteurs devraient donc pouvoir les utiliser dès la campagne 2017.

Résultats prometteurs

En attendant, le 12 juillet Syngenta a convié plus de 160 distributeurs et prescripteurs dans le Gard pour visiter les essais que l’IFV pôle Rhône-Méditerrannée a mis en place avec ces produits. «  Notre objectif était de voir comment on pouvait les utiliser dans le cadre de programmes », a expliqué Eric Chantelot, le directeur du pôle. Les visiteurs ont ainsi pu découvrir  par exemple un essai mildiou sur du cabernet-sauvignon dans lequel Bastid/Blason (nom de code M11) a été appliqué trois fois en début de saison en association avec une demi dose de cuivre dans le cadre d’un programme.  

Les résultats semblent prometteurs. Alors que le témoin non traité était entièrement ravagé par la maladie, dans le programme intégrant 3 applications de Bastid/Blason en début de saison associé à des demi-doses de cuivre, les grappes et le feuillage étaient globalement sains.

« On est dans une grosse année à mildiou. Dans ce contexte, on peut démontrer que le concept fonctionne », a indiqué Denis Tardit, le président de Syngenta France.

Application en préventif

Bastid et Blason s’utiliseront en préventif à la dose de 2 l/ha. Syngenta ne les recommandent pas seuls mais en association avec  un autre fongicide à dose réduite. Ils pourront s’appliquer soit en préfloraison, soit en postfloraison. Leur persistance d’action est de 8 à 10 jours. Ils devraient être limités à 8 applications maximum par an. Ils devraient être non classés, ne pas avoir de LMR, ni de délai d’emploi avant récolte. Leur délai de rentrée dans les parcelles après le traitement devrait être de 6 h et leur ZNT de 5 mètres. Ils devraient être homologués en AB et inscrits sur la liste biocontrôle Nodu vert.

Pour l’instant Syngenta n’a pas communiqué de positionnement prix. Mais la firme a expliqué que ces produits devraient être plus onéreux que les produits conventionnels. « C’est lié à la technologie et aux contraintes de production », a expliqué Philippe Bandiera.

Objectif : 400 000 ha déployés dans les deux ans

Syngenta est confiante dans ces produits. « Nous sommes convaincus d’avoir une solution qui nous permet d’être ambitieux » a expliqué Denis Tardit, le président de Syngenta. La firme espère ainsi atteindre très rapidement les 400 000 ha déployés dans les deux ans à venir.

* C’est Jouffray-Drillaud qui a déposé les dossiers d’AMM et les marques, et Syngenta qui distribue le produit

Un cuivre dans les tuyaux

Syngenta prépare également un nouveau produit à base de cuivre. Son nom de code : M280. Il associe deux formes de cuivre : l’oxychlorure et l’hydroxyde. Avec cette formulation l’idée est « de gagner en persistance d’action et d’avoir une meilleure résistance au lessivage », précise la firme.

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Tous les commentaires (2)
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Edouard Le 21 juillet 2016 à 00:06:25
"utilisé en début de saison avec une demi-dose de cuivre ; dans le sud-est." C'est marrant parce qu'une demi dose de cuivre seule suffit largement en début de saison dans le sud-est (la plupart des viti en opti-dose attaquent à seulement 20-30% de la dose) ; quel est alors le bénéfice du produit ? Ce protocole n'a aucune validité s'il n'y a pas une modalité avec la demi-dose de cuivre seule en comparaison. Espérons que ce SDN fonctionnera mieux que le fosetyl-al ne l'a fait cette année...
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vrints Le 20 juillet 2016 à 11:52:42
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