e syndicat des vignerons des Côtes-du-Rhône tenait son assemblée générale ce lundi 4 juillet 2016, à Saint-Roman de Malegarde (Vaucluse). A cette occasion, Philippe Pellaton, son président, a annoncé à l'assistance présente les rendements décidés par le syndicat et qui seront soumis à l'INAO pour la prochaine récolte 2016.
Pour l'appellation Côtes-du-Rhône, le rendement proposé est de 51 hectolitres/hectare, pour les trois couleurs. Seul le rendement du Côtes-du-Rhône blanc est donc revu à la baisse par rapport à l'an dernier, étant en 2015 fixé à 54 hl/ha.
Pour les Côtes-du-Rhône villages sans nom géographique, même décision. Les rendements pour les trois couleurs seraient identiques, à 44 hl/ha, soit de 2hl/ha de moins qu'en 2015 pour les blancs. Enfin, pour les Côtes-du-Rhône villages avec nom de commune, le rendement net est proposé à 41 hl/ha dans les trois couleurs. L'an passé, il avait été fixé à 43 hl/ha pour les blancs.
Cette décision fait suite à deux motivations. La première est liée à la campagne de commercialisation 2015-2016 dans cette couleur qui a été inférieure à l'attendu. La seconde tient au surplus de production à venir lié aux surfaces plantées qui vont entrer en production cette année – un peu moins de 100 ha - et que le syndicat souhaite compenser en baissant les volumes autorisés. Le volume total de production devrait donc finalement être équivalent à celui de 2015, soit environ 90 000 hectolitres, selon les prévisions du syndicat.
Concernant le VCI pour les vins rouges, un volume de +5hl/ha pour les Côtes-du-Rhône sera proposé, soit un rendement final de 56 hl/ha, et un volume de +4 hl/ha pour les Côtes-du-Rhône villages - sans et avec nom de communes - soit des rendements finaux de respectivement 48 hl/ha et 45 hl/ha. Des VCI identiques donc, à ceux décidés l'an dernier. Lors de la précédente campagne, 21 000 hectolitres de vins avaient fait l'objet d'une mise en réserve sous ce dispositif.
Le problème posé par le mauvais remesurage des parcelles dans le Casier viticole informatisé (CVI) par les agents des douanes a également été abordé. Malgré l'accord signé entre le syndicat et la DGDDI en 2012, des contrôles continuent, avec à la clé, des menaces ou des amendes. Le problème est récurrent et agaçe les viticulteurs concernés...Les cas rencontrés doivent être remontés au syndicat.