ffichant des performances commerciales supérieures à l’ensemble des vins italiens depuis les années 2010, les effervescents en font désormais de même en terme d’indicateurs financiers.
En 2014, les domaines italiens spécialisés dans les vins effervescents présentent en effet un taux de retour sur investissement supérieur de deux points à la moyenne nationale. Avec respectivement 9 et 7 % d’après la dernière étude Mediobanca, détaillée par le blog I Numeri del Vino.
Cette réussite est portée par le développement soutenu à l’export, les expéditions de bulles italiennes ayant bondi de 130 % en cinq ans, quand elles n’ont augmenté que de 50 % pour le total transalpin. En 2014, les exportations de vins italiens effervescents ont grimpé de 7 %, quand la hausse était de 1 % pour l’ensemble.


« En 2014, on commence à voir l’effet du boom des exportations. Qui permet aux entreprises des bulles d’avoir des résultats significativement plus élevés que le reste de la filière » conclut I Numeri del Vino. L’expert Marco Baccaglio y prédit que « l’écart devrait encore se creuser avec performances de 2015. Les effervescents affichant une croissance de 10 %, quand elle est de 5 % pour l’ensemble » (et notamment +15 % à l’export pour les bulles, contre +6 % au global). A moins que la montée en gamme (notamment la hausse des cours du Prosecco), ne porte un coup à l’image et à la compétitivité des effervescents italiens.
Tous les vins effervescents italiens ne sont pas logés à la même enseigne selon l’étude, qui distingue ceux peu bénéficiant d’une exposition mondiale (Asti Spumante ou Prosecco), de ceux restés confidentiels (Franciacorta ou Trento). Consorzio per la Tutela dell'Asti