partir du mois de juin, les équipes d’Arysta LifeScience et de Goëmar ne feront plus qu’une. Cette nouvelle organisation fait suite au rachat de Goëmar, par Arysta il y a deux ans.
Désormais 35 personnes porteront sur le terrain une gamme de produits « unique, polyvalente et diversifiée ». Et, elles se partageront cinq zones commerciales. Arysta mise sur cette nouvelle organisation pour développer ses ventes dans l’Hexagone. « En 2015, nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 80 millions d’euros dont 17 % pour les produits biostimulants et de biocontrôle. Notre ambition est de passer à 100 millions d’euros d’ici deux ans avec une proportion pour les produits de biostimulants et de biocontrôle qui passerait à 25 %», a indiqué David Gaillet, le directeur marketing d’Arysta LifeSciences le 27 mai à Paris lors d’une conférence de presse. Pour ça, Arysta LifeScience met en avant les produits de biocontrôle en complément des produits conventionnels dans le cadre de programme ou via des offres pack. Mais, pour l’instant, cette offre pack ne concerne que les grandes cultures.
Elle mise également sur le développement des biostimulants. En viticulture, elle compte notamment pousser le marché de la gamme Vitiforce, des physioactivateurs qui permettent de réduire la sensibilité de la vigne aux contraintes climatiques. Et elle va mettre en avant l’outil Oscar (Outil de sécurisation de contrôle et amortisseur du risque climatique) qui permet aux viticulteurs d’estimer le risque climatique et de définir le programme Vitiforce qui est le mieux adapté à leurs parcelles et à leurs objectifs.
En vigne, au niveau de la gamme de produits conventionnels, Arysta a également annoncé être en attente de l’homologation d’un nouvel herbicide de prélevée ainsi que l’extension d’usage sur vigne du cléthodime, un antigraminées de postlevée. De nouveaux antimildious et antioïdiums sont également soumis aux procédures d'homologation.